dimanche 31 août 2014

Poursuites judiciaires à l'encontre d'un Libanais qui a brûlé le drapeau de l'Etat islamique à Beyrouth


Deux remarques pas plus, heik 3al méché, sur une affaire qui enflamme les réseaux libanais et déchaine les passions.

1. Liberté d'expression ou pas, drapeau ou pas, daech ou pas, Rifi ou pas, chahada ou pas, seule la "racaille" s'exprime en incendiant, au moins en Occident, il faut quand même le rappeler. Avis aux amateurs et aux adeptes.

2. Rayatt el islam aw el sélouss el masi7é, il n'empêche que poursuivre un pauvre type parce qu'il a brulé le drapeau d'une organisation terroriste, l'Etat islamique, dans le quartier chrétien d'Achrafieh à Beyrouth et laisser se dérouler sans souci, bien que contraints et forcés, le même jour svp, une manifestation de soutien à ces terroristes dans le camp palestinien de Aïn el-Helwé -ya de3ann el esem fiyounn!- où l'on a brulé le drapeau du Liban soit dit au passage, est une insulte pour l'Etat libanais tout entier et pour tous les Libanais, toutes tendances politiques et appartenances communautaires confondues, Achraf Rifi en tête.

mardi 26 août 2014

Après l’Ice Bucket Challenge, voici le Rubble Buckett Challenge, la version palestinienne


Après l’Ice Bucket Challenge, voici le Rubble Buckett Challenge, la version palestinienne. Très fort ! Personnellement, je ne ferai ni l’une ni l’autre. La première est très nombriliste, la seconde trop salissante. Je préfère m’adonner à ce que je maîtrise plutôt bien. Filer des baffes et lancer des piques, je sais faire. Caustique et sarcastique, je sais l’être. Think different, plutôt que think "tanké", c'est ma philosophie. 

Toujours est-il que j’aime l’idée des nominations. Alors, pour l’Ice Bucket Challenge je nomme Marcel Ghanem, Walid Joumblatt et Michel Aoun, en espérant que l’eau glacée sur leurs têtes les réveillera, ainsi que Monica Belluci, pour des raisons plus coquines ! Quant au Rubble Buckett Challenge, vous m’excuserez, mais j’ai beaucoup de noms en tête, il me sera donc impossible de me limiter à trois. Alors, je nomme pour cela, Benjamin Netanyahou, Khaled Mechaal, Mohammad Deif, Bachar el-Assad, Hassan Nasrallah, Nouri el-Maliki, Abou Bakr el-Baghdadi, Ali Khamenei, Vladimir Poutine et W, en espérant là aussi, que les gravats du Moyen-Orient les réveilleront un jour !

lundi 25 août 2014

Assimiler le Hezbollah et le Courant patriotique libre à Daech (l'Etat islamique en Irak et au Levant) est une hérésie selon Walid Joumblatt


« Assimiler le Hezbollah et le Courant patriotique libre à Daech (l'EIIL), par un politicien libanais, constituait une hérésie et relevait même de la niaiserie ». Walid Joumblatt a évidemment raison pour le CPL. Pas la peine de s’y arrêter. Pour le Hezbollah, les choses sont beaucoup plus compliquées. Sur la forme, le leader druze a raison. Sur le fond, sa formulation est biaisée, tout simplement parce qu’elle émane de la part de celui qui a offert le pouvoir à la milice chiite sur un plateau en argent le 12 janvier 2011 et qui est resté en bons termes avec le régime alaouite jusqu’à ce que le compteur des morts du soulèvement populaire syrien ait passé à cinq chiffres. Tout le monde n’est pas amnésique comme W Beik et chacun sait où il veut en venir. La palme d’or de la niaiserie, chacun est libre de la discerner à qui il veut. Mais Walid Joumblatt devrait savoir que beaucoup de Libanais lui attribuent cette haute distinction. 

En tout cas, qu’il sache lui et les autres leaders du 8 Mars, Hassan Nasrallah et Michel Aoun compris, que la barbarie de Daech ne fait pas du Hezbollah une organisation respectable ! Enno ma3lé ya chabeb, mich rekbé. Et puis, on n’a pas à choisir entre les deux ! Wallah el 3azim rawéyé. On a à combattre les deux dérives, même si ce n’est pas pour les mêmes raisons. Depuis plusieurs jours j’essaie de remonter « A l’origine de l’Etat islamique » car il serait illusoire d’espérer vaincre ce mal, sans en connaitre l’origine. Article qui sera bientôt dans votre fil d’actualité.

samedi 23 août 2014

Beyrouth 1965 : tout était trop beau pour durer



De temps à autre, il est quand même nécessaire de se rappeler le bon vieux temps. C'est une photo de Raymond Depardon prise au Liban, eh na3am!, en 1965, allah wakilkoun, que j’ai rebaptisée « Au temps du naturel, du charme et de l'insouciance ». Oh, quel superbe cliché ! Inconcevable de nos jours pour 1001 raisons.

Voici ce que le jeune photographe a écrit à l’occasion de ce reportage à la belle époque : « Floris de Bonneville, rédacteur en chef de l’agence Dalmas, me propose de partir photographier les nouveaux Saint-Tropez en Méditerranée. 


Après Portofino et Hydra, je découvre Beyrouth. Je tombe sous le charme immédiatement, le mélange de populations, sa gentillesse, sa tolérance, la langue française, ses souks, son architecture (…) Tout était trop beau pour durer ! » 

Une photo mythique qui a réussi à capter et immortaliser à travers ces deux beaux regards, l'exubérance masculine méditerranéenne et la coquetterie féminine orientale. Magnifique. Merci Raymond Depardon.

Beyrouth centre-ville, Editions Points (2010)

jeudi 21 août 2014

Syrie / Destruction des armes chimiques syriennes un an après la mort de 1429 personnes gazéees dans une banlieue de Damas



Une bonne nouvelle pour trois mauvaises ! Après l’utilisation des armes chimiques par les troupes du dernier tyran des Assad contre les rebelles syriens et la population civile à l’aube du 21 août 2013 dans la banlieue de Damas, provoquant la mort en quelques minutes de 1 429 à 1 845 personnes, dont plus de 426 enfants, et blessant près de 10 000 personnes (c’est le bilan du mois de guerre à Gaza !), et face à la menace brandie à l’époque par le président américain, Barack Obama, les présidents syrien et russe, Bachar el-Assad et Vladimir Poutine, furent contraints d’accepter de détruire l’arsenal chimique syrien de 1 300 tonnes de produits hautement létaux, pour éviter l’humiliation et les risques des frappes américaines en Syrie.

Un an plus tard, jour pour jour, la mission est presque accomplie, même si les installations pour produire des armes chimiques en Syrie ne sont pas encore détruites. Théoriquement, il n’y a donc plus « d’armes de destruction massive » au Moyen-Orient. C’est incontestablement une bonne nouvelle pour toutes les populations de la région, sauf que celle-ci est accompagnée de trois mauvaises nouvelles : les auteurs de ce « crime de guerre » et ce « crime contre l’humanité » n’ont toujours pas été jugés, la guerre fait toujours rage en Syrie et Israël détient toujours plusieurs centaines d’ogives nucléaires non déclarées, pouvant transformer des centaines de villes du Moyen-Orient en Hiroshima. Ainsi, la lutte continue.


Réf. 
Le débat sur Facebook

dimanche 17 août 2014

Marcel Ghanem considère que Charles Aznavour est un gâteux


Regardez cette tête à claque. Elle -la tête à claque bien entendu!- Marcel Ghanem, considère que Charles Aznavour est un gâteux, sénile wou kherfenn, en proposant d’accueillir dans les villages fantômes de France, les personnes persécutées par l’État islamique en Irak ! En tout cas, ma 2assar fih Emile Rahmé abadannnnn, quand il lui a balancé en juin 2012, la mémorable réplique, que j’ai adoptée aussitôt : enté wa7ad khreiyénn, kess ékhtak ma as2alak. On peut critiquer les gens, mais pas les insulter, surtout quand on prétend être journaliste.

N'en déplaise à Marcel Ghanem et consorts, l’idée de Charles Aznavour est une idée de génie. Elle ne peut émaner que d’un artiste et ne peut être comprise que par un humaniste. En tout cas, que l’on soit d’accord ou pas avec Charles Aznavour n’est évidemment pas le problème. Chacun a le droit d’approuver ou de rejeter l’idée du chanteur français. Le problème c’est l’usage du mot « sénile » qui n’a évidemment pas sa place dans un débat politique, encore moins dans la bouche d’un journaliste connu, bien qu’imbu de lui-même, au professionnalisme qui laisse beaucoup à désirer. Hala2, bien entendu, quiconque a le droit de décider de ne pas voir tout cela, MAIS il ne faut pas s’étonner après et se lamenter à longueur de journée et de mur, et disserter en long en large et de travers sur « l’agressivité et la violence » de la société arabe, libanaise comprise. Qu’elle soit physique ou verbale, celles-ci ont la même racine psychologique : l’immaturité.

Réf.

Extraits de la tribune libre de Charles Aznavour, parue dans Le Figaro, le 13 août 2014 : « Dans la situation actuelle, ces chrétiens, ces Kurdes, ces yazidis, ces musulmans et ces Arméniens doivent, comme tant d'autres, quitter ce pays le plus vite possible... Pourquoi ne pas confier ces villages fantômes (en France) à ces chrétiens, ces Kurdes, ces yazidis, ces Arméniens?... Ils auraient pour obligation de les reconstruire, de les faire revivre, de labourer à nouveau des terres dont la fertilité ne fait aucun doute. Ils pourraient ainsi vivre en paix, quasiment en autarcie. »

Le débat sur Facebook

samedi 2 août 2014

Après l'attaque de l'armée libanaise par des djihadistes syriens


Suite à l’attaque odieuse de l’armée libanaise par des terroristes syriens ayant fait allégeance au chef de l’État islamique, Abou Bakr el Baghdadi, et parce que la guerre en Syrie peut se prolonger encore des années, il faut envisager le déploiement de l’armée libanaise le long de la frontière syro-libanaise et la création de camps de réfugiés en territoire syrien.

Réf.
Le débat sur Facebook

vendredi 1 août 2014


Moi, l’honorable Bakhos Baalbaki, et toutes mes respectables personnalités réunies, nous souhaitons la bienvenue à Mashrou’ Leila au Kesrouan malgré le froissement surréaliste d’un avocat néoconservateur bal3out chrétien de la région du Zouk Mikhael, sympathisant virulent du CPL, qui a tenté d’interdire au groupe de se produire demain au festival de cette ville tout simplement parce que le chanteur du groupe, Hamed Sinno, est homosexuel

Ya Fouad el-Adem ya 3einé, bala bahwariyet wou 3antariyet wou fechké wou festou2 fadé wou « on va s’expliquer longuement avec les organisateurs après le concert », tu caches mal ta frustration de n'avoir rien pu faire à part enno tbal3it 3a facebook. Ba2a, un conseil, demain soir va prendre un verre avec l’autre néocon dans ton genre, comment il s’appelle déjà, le gars de l’émission « é’3odd 3al khézou2, bass 7ki jéliss », Joe Maalouf, et répétez avec moi : "cool Raoul, relax Max, tranquille Émile, à l’aise Blaise" et rebelote, "cool Raoul, relax Max, tranquille Émile, à l’aise Blaise" et rebelote, "cool Raoul, relax Max, tranquille Émile, à l’aise Blaise"!

Réf. 
Openly gay Lebanese singer faces opposition to concert. By Ahmed Danny Ramadan

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