A force de rencontrer Walid Joumblatt, François Hollande se libanise. Eh
ma bé2oul el matal, un proverbe arabe dit : 3echir el qawm arb3in yaom,
ya betsir metloun ya bter7al 3announ (côtoie les gens 40 jours, soit tu
deviens comme eux, soit tu t’en éloignes). Le beik a affirmé au journal
al-Liwaa que sa rencontre avec le président français, qui a eu lieu le
lundi 20 juillet à 16h00 au palais de l’Elysée à Paris, revêtit un
caractère familial. Elle a répondu à une demande personnelle
de François Hollande, pour faire connaissance avec le nouveau dirigeant
du Parti socialiste progressiste (le PS libanais), le fils du beik,
Taymour Joumblatt. La girouette de Moukhtara a confirmé par ailleurs,
dans le journal al-Hayat, que le président français, François Hollande, a
dit à Taymour, tenez-vous bien, « qu’il ne peut pas imaginer le Liban,
sans quelqu’un de la famille Joumblatt ». Lah lah lah ya françois,
naza3ta be hal moujemalett « à la libanaise ». Ceci dit, il faut avouer
que les trois Joumblatt savent créer des liens et Taymour semble être
plus sympathique que son père et son grand-père. On verra bien à
l’usage. Au moins lui, on le voyait souvent à Monot !