jeudi 21 avril 2016

Les hommes, plus que certains animaux, restent les plus grands prédateurs de l'évolution des espèces


Pas l’habitude de partager ce genre de choses. Combat de chiens errants ! Vidéo violente et dérangeante, mais happy end quand même. Et c’est pour les réflexions qu’elle m’inspire que je la partage. 

1. On ne connait pas le motif de cette bagarre animale (territoire, nourriture, sexe, domination), mais c’est impressionnant de voir à quel point le chien blond en veut à mort à l'autre chien noir. C’est comme chez les êtres humains parfois. Toute capacité de discernement est suspendue. Exemple, le meurtre d’Achrafieh il y a quelque temps. On retrouve cette agressivité hystérique aussi dans les guerres et les violences conjugales.

2. L'autre truc étonnant c’est le nombre de personne qui frappent le chien agresseur à la fois, avec des coups de pieds, et toutes sortes d’objets (sacs, bâtons, casques), mais n'arrivent pas à l'obliger à lâcher. Wao. Ce qui prouve que les hommes sans les armes à feu ou des instruments tranchants, même s’ils se mettent à plusieurs, ne peuvent absolument rien, contre un animal féroce, même un chien. Donc le dentiste-chasseur qui a pavoisé en tuant Cecil le lion au Zimbabwe en qualifiant son crime d'exploit sportif, comme tous les matadors des corridas, qui affrontent des taureaux avec des épées, sont des lâches. Tout bipède qui a une poussée d’adrénaline et veut à ses heures perdues affronter les autres animaux, n’a qu’à le faire à mains nues s’il a des couilles. 

3. Le dernier élément intéressant dans ce combat canin, c’est d’observer que le chien blond, qui est d'une violence inouïe avec son congénère, ne s'en prend absolument pas aux gens qui le battent, pendant qu’on le frappe ou même après la séparation des deux chiens. Wao! Etant d'une autre espèce animale que lui, le chien agressif n’a pas considérer les hommes comme des menaces ou des agresseurs. Fascinant ! Bon, imaginons maintenant la même scène mais uniquement avec des êtres humains. L’agresseur aurait tué tous ceux qui le battaient, ou le combattaient, comme c'est le cas dans les guerres. C'est en quelque sorte ce qui est à l'origine des massacres.

Moral de l’histoire : méfions-nous plus des hommes que des animaux, ils restent les plus grands prédateurs de l'évolution des espèces.

© 2011-2020 Bakhos Baalbaki