🇫🇷 « L'expérience est le nom que chacun donne à ses erreurs. » Une des plus belles boutades d’Oscar Wilde. L’agora des temps modernes, les réseaux sociaux, nous permet d’échanger avec une multitude de personnes. De ce fait, c’est l’une des expériences les plus enrichissantes de la vie contemporaine, donc la plus chargée d’erreurs. J’ai eu la chance de discuter avec beaucoup de monde. J’ai eu toutes sortes de polémiques sur mon mur. Je croyais avoir tout connu. Erreur.
Notice
Le choc des titans-blogueurs sur l’affaire « Dayna Asyah vs Radio Beirut »
La polémique que je viens de déclencher est très surprenante. Elle concerne un fait divers, un prétendu harcèlement sexuel dans un pub renommé de Beyrouth. Partant du principe démocratique qu’on ne peut soustraire à la critique aucune action publique, j’étais amené à critiquer certains activistes, dont un dénommé Gino Raidy, comme je le fais toujours d’une manière respectueuse. Les termes étaient savamment choisis : « lyncher », qui désigne « une exécution sommaire sans jugement régulier », au sens figuré bien entendu, celle du pub en question, et « inconsistance », qui se réfère au « manque de profondeur, de cohérence et de solidité » des arguments soulevés contre ce pub par les néo-bien-pensants de la capitale libanaise.
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Acte I, scène 1
Gino : « Misogyne… (Radio Beirut) t’a dicté ce qu’il faut écrire », dit-il à BB qui a 604 articles au compteur
Rapidement après la mise en ligne de l’article, le blogueur qui pèse lourd sur Facebook -18 654 abonnés, 4 999 amis et 4 665 followers- mord à l’hameçon et me balance au bout de la 3e phrase que je suis « misogyne ». C’est l’équivalent de l’antisémitisme, dès qu’on critique la politique israélienne. Tout cela parce que je n’ai jamais avalé l’histoire, « Out of nowhere, (he) forced his fingers into my vagina ». Au passage, ma polémique en deux temps, en français puis en anglais, à pousser deux personnes qui semblent connaitre la présumée victime à avouer que cette allégation, comme elle était formulée, est imprécise.
Je vous passe les détails de la suite. Sûr de lui, Gino Raidy laisse entendre que le patron de Radio Beirut m’a « dicté ce qu’il faut écrire », à deux reprises svp, et qu’à la prochaine fois, un homme « vil » comme moi ferait mieux d’avoir un « esprit critique ». L’ignare ne sait pas (et n’a même pas cherché à savoir, étant donné son caractère impulsif) que j’ai 604 articles au compteur, sur tous les sujets possibles et imaginables -nationaux, régionaux, internationaux, politiques, géopolitiques, écologiques, sociétaux et satiriques- et pas des navets de 2 minutes de lecture comme les siens, sur des sujets « tendance » où il est certain de ne pas être contesté.
Acte I, scène 2
BB : « Inconsistant… Nous ne boxons pas dans la même catégorie »
D’ordinaire je suis humble, mais jamais devant la bêtise incarnée. « N’essaie pas Gino, tu es toujours inconsistant… Tu n’apportes rien au débat, comme ton article sur le sujet. Désolé pour toi, mais nous ne boxons pas dans la même catégorie. »
Acte I, scène 3
Emile : « I'd like to award you with the title of 'Mr One-Dollar Blogger' »
Peu de temps après, un dénommé Emile, bloqué par Gino Raidy car il avait osé exprimer un avis différent sur son mur, trouve l’occasion rêvée pour tailler un costard au bloggeur : « I've always found you to be a blogger of a low order who writes his 500-word articles - poor in topic research - only to surf the trendy waves and gain audience… For this I'd like to award you with the title of 'Mr One-Dollar Blogger'. » Un costard sur mesure !
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Acte II, scène 1
Gino (monologue) : « J’ai perdu du temps sur cet article de merde (de BB) »
Furieux, Gino Raidy s’éclipse une bonne heure grosso modo. Il revient tout fier avec un lien renvoyant à son blog et en râlant dans sa barbe : « I can’t believe I wasted time on that piece of shit article, but here goes : “A point-by-point reply to on the ‘Impression’ whatever snob. » Pas possible le bonhomme, je peux écrire un article rien que sur ce titre médiocre. Mais que voulez-vous faire en moins d’une heure ? Moi, c’est le temps que je passe sur l’accroche, l’intro de mes articles.
Notez au passage que ni dans le titre ni dans le navet qu’il a pondu ni dans les dizaines de commentaires qu’il laissera, il n’a osé prononcer mon nom. On dit que ça le terrifié. Ça m’a rappelé un débat sur Israël, où des intervenants étaient paralysés par l’idée même de réunir ces six lettres, comme si cela équivalait à une capitulation honteuse devant l’ennemi. C’est cela de grandir trop vite.
Acte II, scène 2
Gino (radotage) : « J’ai perdu mon temps à répondre à ce porc (BB) »
Le partage de l’article-réponse de Gino Raidy sur Facebook est accompagné d’un statut outrancier : « Une réponse point par point à la campagne de diffamation pathétique ». Au total, 6 likes, 5 commentaires et 1 partage. Huit heures plus tard, bien énervé par les commentaires sarcastiques de la journée, et ce pauvre score, le bloggeur s’est réveillé à l’aube pour partager de nouveau son navet, avec un statut dicté par mes claques : « Je suis triste de perdre mon temps à répondre à ce que ce porc a dit, mais juste au cas où l'un de vous aurait besoin de clarification ». Sa référence porcine n’a pas modifié le destin de son navet. Toujours 6 likes, 2 commentaires et 0 partage.
Acte III, scène 1
BB : « Mr One-Dollar Blogger Gino Raidy, tu as 59 secondes pour nettoyer tes commentaires… Tic-tac, tic-tac »
Ma longue expérience sur l’agora m’a appris comment déclencher une crise de nerfs chez un petit prétentieux en un claquement de doigts. Prenant mon surnom au sérieux et le zozo de haut, je verrouille le 155, je charge et je tire : « Mr One-Dollar Blogger Gino Raidy, tu as 59 secondes top chrono pour enlever "shit" de ton dernier commentaire si tu veux bénéficier de cette chance inouïe de t'exprimer sur mon mur et débattre d'une manière civilisée. Sinon, vogue la galère. Tic-tac, tic-tac, tic-tac. » Cible atteinte de plein fouet.
Acte III, scène 2
Gino : « Tu peux sucer mes couilles sac à merde, misogyne, homophobe »
Gino Raidy était fou de rage. Mais la colère n’est jamais de bon conseil. « Tu peux sucer mes couilles sac à merde », accompagnée de l’émoticône éclat de rire. Non, ce n’est pas une racaille affamée d’un bidonville, c’est un bloggeur nase qui se prend pour le jury dans l’affaire en cours. Sans le savoir, il venait de révéler sa vraie nature : incontrôlable, agressif et vulgaire. Et dire qu’il s’imagine combattre le harcèlement sexuel au Liban !
J’ai fait une capture d’écran avant de supprimer son commentaire. Il rapplique aussiôt : « You sir are a misogynist, homophobe and hypocrite. Quoting Moliere and speaking French doesn’t make you any less repulsive. And shit. » Et toujours l’émoticône puérile éclat de rire. Citer Molière ? Ça alors, bizarre le mec, hehehe, je ne l’ai pas fait. Pas de doute, ce déchainement exprimait une grande faiblesse et un bloggeur en pleine détresse. Rideau.
A Gino de choisir : « By Appointment to her Majesty the Queen » or « Ice Bucket Challenge » ?
Ice Bucket Challenge Photo Mx. Granger Wikimedia Commons |
Allez, la suite, j’entends les trois coups, la pièce reprend. Arrêtez de rire, SILENCE !
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Acte IV, scène 1
BB : « Tu te comportes comme un éléphant dans un magasin de porcelaine »
D’habitude, quand une personne abuse de la liberté d’expression et s’autorise à violer le règlement qui régit la page sur laquelle elle s’exprime, je la place au pied du mur et je lui mets gentiment un bon coup de pied au cul. Mais avec Gino Raidy, j’ai voulu faire une exception, intéressée, révéler l’imposture au grand jour et au plus grand nombre.
« Mr One-Dollar Blogger Gino Raidy, tu te comportes comme un éléphant dans un magasin de porcelaine ! Tu aggraves ton cas. Que je t’explique, sur mon mur, contrairement au tiens, on peut exprimer tous les avis, dans les limites d’un débat civilisé qui interdit par exemple les grossièretés. Alors, comme tu as laissé exprimer ton côté sauvageon et vulgaire, il va falloir t’excuser et t’engager à ne plus le faire, pour qu’on puisse te prendre de nouveau au sérieux et reprendre le débat dans le calme, le respect mutuel et l’intérêt général…
Ne va pas croire, parce que tu es un grand ignare et un paresseux, qui ne cherche pas à combler ses lacunes et qui passe plus de temps sur ses commentaires que sur ses articles, que toutes mes expressions sont de Molière, paix à son âme. Elles sont exprimées dans la langue de Molière, nuance. »
Acte IV, scène 2
Gino : « Snob, Misogynist, Homophobe, Hypocrite, Moliere, Liar, Petty, Google translate, Moliere »
Le sang de Gino n’a fait qu’un tour. Par une baguette magique, la force des mots, le blogueur respecté s’est transformé alors en un grotesque personnage de Molière, qui crie, hurle et vocifère :
« Snob », « Misogynist », Homophobe », « Hypocrite », « Moliere », « Liar », « Petty », « Google translate », « Moliere » (oui, deux fois!), suivis de photos et de commentaires, encore sur le patron de Radio Beirut qui m’aurait dicté ce qu’il faut écrire dans mon article. Il n’a pas précisé s’il m’a soufflé mes répliques aussi. Quel abruti ! 14 commentaires d’affilée, il fallait voir l’hystérie en action. Il faut croire que cet esprit borné ne parvient toujours pas à comprendre comment peut-on ne pas partager son opinion dans ce monde.
BB : « Il n’y qu’un inculte et un paresseux pour considérer ‘Molière’ comme une insulte »
Je vous passe les autres détails et les niaiseries. Je sentais que le temps était venu pour mettre un terme à cette imposture. Locked & loaded. So, fire. « Mais tu as fumé ta moquette ma parole ! Mr One-Dollar Blogger Gino Raidy, tu es tellement inconsistant, inculte et paresseux, que tu considères ‘Molière’ comme une insulte, c’est une première mondiale. C’est un complexe qui doit dater de l’école, hein ? Allez, je te donne de nouveau 59 secondes pour t’excuser d’avoir été grossier et vulgaire. »
Acte V, scène 2
Gino (gémissant) : « (Having) a conversation with a humanoid creature, a micro-penis boy »
Fou de rage, Gino s’est précipité pour lâcher ces dernières perles avant d’être viré comme un malpropre : « Le seul vulgaire morceau de merde est celui qui a écrit l’article que j’ai déchiqueté en 5 minutes. » Et il fier en plus d'avoir passé si peu de temps!
الجاهل لا يرتدع وبالمواعظ لا ينتفع
« L’ignorant ne se retient pas, et des sermons (de la morale, réprimande et instruction aussi), ne profite pas », Ali ibn Abi Taleb, 4e calife.
Et c’est reparti pour quelques perles supplémentaires. « Snob », « coward » and last but not least, « micro-penis boy ». Un esprit obsédé on dirait. Mais encore, à une intervenante, qu’il connait, qui a eu le malheur d’exprimer ses doutes : « I’m disappointed you thought you could have a conversation with that humanoid creature (BB), I thought you were better than that. » Ah tiens, nous avons pensé la même chose de toi. Toi le grand imposteur, qui a la langue bien pendue, il n’y a qu’un esprit perturbé pour sortir « humanoid creature » et « micro-penis boy » dans un débat. Enfin, j’ai profité pour lui faire une dernière fois un résumé de son cas, désespéré : « Inconsistant, paresseux et nombriliste en plus. La récréation est terminée. Sans rancune Gino. Bon vent ! »
Acte V, scène 3
Gino (en furie) : « Va manger un fromage puant en te masturbant sur mes commentaires »
J’ai fait l’erreur d’oublier de préciser à Gino Raidy que dans la langue de Molière, « bon vent », est une expression courtoise pour dire à une racaille de son espèce, « casse-toi pauvre con ». Mais c’était une erreur qui lui a permis de finir en beauté, avec un dernier commentaire qui restera dans les annales et qui résume merveilleusement bien l’imposteur de salon qui se nomme Gino Raidy : « Vas-y supprime, espèce de snob et va manger un fromage puant en te masturbant sur mes commentaires (cœur) ».
Il n'y a qu'un esprit profondément perturbé pour mélanger Camembert, Brie, Munster, Reblochon et Roquefort, avec la masturbation ! Et dire que ce grand branleur, qui insulte tous ceux qui ne partagent pas ses opinions, prétend combattre le harcèlement sexuel des femmes au Liban. Pauvre Dayna, sur quel tocard tu es tombée pour te défendre.
Dénouement
Gino Raidy, le roi incontesté des imposteurs de la blogosphère anglophone libanaise
Certains compatriotes croient naïvement que le problème du Liban vient uniquement de la classe politique alors que le pays du Cèdre est peuplé d’innombrables ‘3aché2ir’ en New Balance et de ‘talibann’ sous les traits de Hipsters, lâchés dans la nature et qui ne font qu’à leurs têtes.
Ils se prennent pour la crème de la société, alors qu’ils sont les symptômes d’une société qui n’est pas en bonne santé. Ils ne croient pas aux tribunaux, ni à l’Etat ni aux institutions, ils veulent imposer leur propre justice, le lynchage sur les réseaux sociaux. Guidé par un esprit totalitaire, ils décrètent la culpabilité sur la base d’obscures allégations. Ils s’imaginent rééduquer le peuple -en exigeant des excuses de Radio Beirut dans le cas présent et en imposant un « training » à son personnel- alors qu’ils sont d’une immaturité affligeante. Nous avons là un beau spécimen de ces imposteurs, Gino Raidy, le roi incontesté des imposteurs de la blogosphère anglophone libanaise.
Gino Raidy a le culot de reprocher à Jihad Samhat, le patron de Radio Beirut, ce qu’il a dit et fait, et ce qu’il n’a pas dit et fait. Et pourtant, ce que ce bloggeur a lui-même dit et fait sur mon mur, n’est sans commune mesure. Les insultes qu’il a laissées le discréditent pour un bail de longue durée. Non seulement il doit s’excuser et effacer les grossièretés poster sur son mur et blog et s’engager à se contrôler à l’avenir, mais surtout, il doit accepter de participer à une formation spécialisée pour apprendre à débattre avec un esprit démocratique et à s’exprimer d’une manière civilisée. Je me porte volontaire pour le lui apprendre et l’apprivoiser ! Ça sera ma B.A. (bonne action).
Dénouement, suite et fin
Gino Raidy, l’as des grossièretés qui s’imagine combattre le harcèlement sexuel
Conscient que c’est l’intérêt général de la société libanaise qui doit primer, j’ai tenté d’engager un dialogue avec un des principaux lyncheurs de ces trois dernières semaines. J’ai cru qu’un blogueur chevronné, en qui certains Libanais avaient placé leur confiance, est capable d’exprimer ses opinions d’une manière civilisée dans le cadre d’un débat constructif, qu’il était ouvert à la critique et qu’il avait la capacité démocratique d’émettre un avis sans chercher à l’imposer.
Hélas, j’ai eu tort. A la grande surprise, mes lectrices, mes lecteurs et moi-même, avons eu droit à un échange surréaliste. Nous n’avons récolté que grossièretés, insultes et bouffonneries. Ce n’est pas faute d’avoir essayé. Plus de 600 articles à mon compte et autant de débats organisés sur ce mur, personne à ce jour ne s’est permis de traiter ses interlocuteurs de « porc », « misogyne », « homophobe » et « micro-penis boy », de demander à ses adversaires de lui « sucer les couilles » et de conseiller à ses contradicteurs de « se masturber sur ses commentaires ». Gino Raidy l’a fait. Le roi des imposteurs prétend même militer pour les droits des femmes. Personne n’a nui à la cause des femmes en général et Dayna Asyah en particulier, autant que lui. Comme disait tonton flingueur, « les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnait ».
Post-Scriptum : le rappel
Gino Raidy sur Bakhos Baalbaki’s Blogs, on aurait dit un personnage sorti d’une pièce de Molière
Il semble que la langue de Molière donne des complexes à certains. Et dire que c’est grâce à une polémique et une erreur que nous le découvrons. Avec son déchainement hystérique pour commenter, on aurait dit Tartuffe, « L’Imposteur » ; Argan, « Le Malade imaginaire » ; Harpagon, « L’Avare » ; Alceste, « Le Misanthrope » ; Magdelon ou Cathos, « Les Précieuses ridicules ». Personne ne pouvait incarner mieux à lui seul, tous ces personnages grotesques de Molière, que Gino Raidy. Et dire que le plus beau compliment de ma vie est venu de la part d’un ignare qui croyait m’insulter !
Mon cher Molière, cette distinction je vous la dois. En signe de reconnaissance et à la première occasion, je ne manquerai pas de déposer cet article sur votre tombeau, au cimetière du Père-Lachaise à Paris. Nous avons le titre, les personnages, les caractères, les masques, l’intrigue et les dialogues, il n’y a plus qu’à mettre en scène ce coup de théâtre. Mais quelle farce ! Qu’en dites-vous ? Rideau !
Best of
Gino Raidy : "Moliere, Snob, Humanoid creature, Micro penis boy, Sucks my balls you piece of shit, and go eat stinky cheese and masturbate to my comments"
- Says the misogynist (2). Remember when that misogynist liar said.
- The only vulgar piece of shit is the one who wrote the article. I wasted time on that piece of shit article. I’m sad I had to waste time replying to what that pig said.
- Your words of hatred and homophobia, you sick, small man. Homophobe (2)
- As civilized as ISIS with their women-hating philosophy
- The French-speaking misogynist homophobe was paid by the Radio Beirut owner. Baba Jina (owner RB, Baba Ji) dictates to you what to write (4). A post he (RB owner) commissioned, if not dictated, by some unknown wannabe
- Snob (7). ‘Molière’ (7). Shit (4). Vile creature/man (3). Thug. Hypocrite (2). Liar. Petty. Coward. Tone deaf chauvinist. Try to be a better person. Take a moment to think critically. Google translate (3). Smear campaign (3). Repulsive. Pathetic human being
- [The “Bakhos complex”] Boulos, you’re disgusting. You type in French, Boulos.
- [The “French complex”] I know you think you’re smarter cause you type in French. Here’s some cream for the burn on that piece of toilet paper in French. They want us to clap for them for speaking their hatred French. Speaking French doesn’t make you any less vulgar bebe.
- [The “Molière complex”] He thinks speaking with an “egh” and saying Moliere makes him civilized.
- That humanoid creature
- [Grand prix] Micro penis boy
- [Palme d’or] Sucks my balls you piece of shit
- [For history] Yalla delete you snob poser and go eat stinky cheese and masturbate to my comments [stinky cheese et masturbate, bizarre!?]
- [His own words] The reign of terror of this deranged man shouldn’t continue
Bakhos Baalbaki prépare une initiative contre le harcèlement sexuel au Liban
Assez de gaspillage énergétique et de parasitage du débat. Heureusement que le ridicule ne tue pas, sinon, nous n’aurions pas pu en rire aux éclats. Certains ont tenté de nous détourner de l’essentiel en nivelant par le bas une discussion sérieuse sur un sujet sensible. Mais, ils ne nous empêcheront pas de continuer notre travail pour trouver les moyens de lutter efficacement contre le harcèlement sexuel des femmes au Liban. Je profite de cette occasion, pour vous annoncer en avant-première que je prépare une initiative dans ce sens. D’ici peu, vous en serez informés. Gardons le contact. Votre obligé, « Molière Le Snob ». Santé.
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Article lié au sujet
Est-ce que « Radio Beirut » mérite ce lynchage et cette mise à mort ? Enquête exclusive sur les incohérences de l’affaire Dayna Asyah (Art.600-Fr)