samedi 23 août 2014

Beyrouth 1965 : tout était trop beau pour durer



De temps à autre, il est quand même nécessaire de se rappeler le bon vieux temps. C'est une photo de Raymond Depardon prise au Liban, eh na3am!, en 1965, allah wakilkoun, que j’ai rebaptisée « Au temps du naturel, du charme et de l'insouciance ». Oh, quel superbe cliché ! Inconcevable de nos jours pour 1001 raisons.

Voici ce que le jeune photographe a écrit à l’occasion de ce reportage à la belle époque : « Floris de Bonneville, rédacteur en chef de l’agence Dalmas, me propose de partir photographier les nouveaux Saint-Tropez en Méditerranée. 


Après Portofino et Hydra, je découvre Beyrouth. Je tombe sous le charme immédiatement, le mélange de populations, sa gentillesse, sa tolérance, la langue française, ses souks, son architecture (…) Tout était trop beau pour durer ! » 

Une photo mythique qui a réussi à capter et immortaliser à travers ces deux beaux regards, l'exubérance masculine méditerranéenne et la coquetterie féminine orientale. Magnifique. Merci Raymond Depardon.

Beyrouth centre-ville, Editions Points (2010)

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