Avec
ce pourcentage, loin de ce qui été espéré !, Mohammad Morsi a perdu son
pari. Il a été sanctionné pour sa
tentative putschiste malheureuse de s’accaparer tous les pouvoirs en
Egypte. Et le référendum n'est pas encore fini... La suite le 22 décembre. En tout
cas, c'est de bon présage pour l'avenir de la démocratie et de la laïcité en
Egypte.Les résultats hier prouvent à quel point il est juste de penser que rien, absolument rien, ne peut ou ne doit justifier de soutenir des dictatures méprisables, répressives et sanguinaires, comme celles de Moubarak, de Kadhafi et d'Assad, pour barrer la route aux Frères musulmans ! Jamais. La démocratie sera toujours menacée par des obscurantistes en tous genres (en Occident, ce sont les partis extrémistes ; en Orient, ce sont les régimes anti-démocratiques ; en Iran, c’est le régime des mollahs; au Liban, c'est le Hezbollah...), mais elle sera toujours défendue par les esprits libres et les âmes démocratiques !
« Comme les premiers résultats officieux semblent le confirmer (54 à 57 % en faveur du oui), ce sont les électeurs du Caire qui ont voté le plus massivement contre le projet de Constitution présenté par le président islamiste Mohamed Morsi. L'opposition aux Frères musulmans semble être un phénomène urbain, chrétien, jeune... et féminin. Les femmes se sont mobilisées massivement dans la capitale égyptienne, lors du premier tour de scrutin, samedi 15 décembre, qui avait lieu dans une dizaine de gouvernorats regroupant un peu plus de la moitié des 51 millions d'électeurs inscrits. » Le Monde 16/12.
Réf.
Référendum: les femmes du Caire ne se laissent pas faire - Le Monde