Bonne
nouvelle pour notre démocratie. Le Conseil constitutionnel vient de
rejeter le recours en invalidation déposé par Walid Joumblatt et ses
députés, ainsi que Marwan Hamadé, Farid Makari et Ahmad Karamé,
concernant la loi votée par le Parlement libanais qui suspend jusqu’au
19 mai les délais électoraux.
Rappelons que cette suspension a pour but de donner du temps aux partis politiques sincères, pour trouver un compromis sur une nouvelle loi électorale et en finir une fois pour toutes avec la loi féodale de 1960 où grâce au vote en bloc des communautés libanaises, 3/ 4 du Parlement libanais est déterminé par le quartet Nasrallah-Berri-Hariri-Joumblatt,
transformant les « élections législatives » en « désignations
parlementaires ». Nous serons, après demain mercredi, si ce report a été
d’une quelconque utilité.
Rappelons au passage, que le Beik craint dans toute réforme électorale que son hégémonie sur la vie politique libanaise, ne soit réduite en peau de chagrin. Toute loi électorale, autre que celle de 1960, dégonflerait son bloc parlementaire, en lui faisant perdre les députés non-druzes et en ouvrant la communauté druze à la concurrence interne. Voilà pourquoi il tente par tous les moyens de garder la loi électorale en vigueur, la loi archaïque de 1960.
Rappelons que cette suspension a pour but de donner du temps aux partis politiques sincères, pour trouver un compromis sur une nouvelle loi électorale et en finir une fois pour toutes avec la loi féodale de 1960 où grâce au vote en bloc des communautés libanaises, 3/
Rappelons au passage, que le Beik craint dans toute réforme électorale que son hégémonie sur la vie politique libanaise, ne soit réduite en peau de chagrin. Toute loi électorale, autre que celle de 1960, dégonflerait son bloc parlementaire, en lui faisant perdre les députés non-druzes et en ouvrant la communauté druze à la concurrence interne. Voilà pourquoi il tente par tous les moyens de garder la loi électorale en vigueur, la loi archaïque de 1960.