Décidément
avec Inna Shevchenko, une des leaders des Femen en France, ce n’est pas « sois belle et tais-toi », ça
serait plutôt « montre tes seins et
tais-toi ». Et surtout, ne gazouille pas, tu risques de transformer
les tweets en fiente numérique ! «
Quoi de plus stupide que le Ramadan? Quoi de plus laid que cette religion ? »
a déclaré l’activiste ukrainienne le 9 juillet 2013. Quelques jours plus tard,
après le lancement du nouveau timbre « Marianne
de la jeunesse », toute fière, la nouvelle réfugiée de France, qui a
obtenu l’asile politique en un temps record, annonce à ses followers, « Maintenant les homophobes, les extrémistes et les fascistes devront lécher mon
cul quand ils voudront envoyer une lettre. » La nouvelle potiche de la
République confond son cul avec la tête de Marianne ! Disons à sa décharge,
qu’elle semble avoir la tête dans le cul, pas qu’aux réveils et pas qu’aux
lendemains de fête.
Toujours
est-il, après la polémique soulevée par la nouvelle potiche de la République
française, et le choix déplacé d’attribuer les traits de la nouvelle Marianne
-la figure allégorique de la République française, celle qui représente les
valeurs républicaines de la France, l’incarnation humaine de sa devise, « Liberté, Égalité, Fraternité »- à une
personne qui méprise une partie de la population qui compose cette République
et qui tient des propos qui entachent ses valeurs, dont celle qui porte sur la
« fraternité », voilà que même la féministe Caroline Fourest, qui a pourtant soutenu
les Femen depuis leur démarrage tonitruant en France il y a un peu plus d’un
an, se désolidarise de ce mouvement féministe à 5 centimes : « Les tweets des Femen n’engagent qu’elles.
Pas l’intention de passer mon été à commenter des provocations taillées pour
140 signes ». Mais enfin, la faute retombe sur ceux qui ont fait d'une
potiche l'incarnation de la devise de la France. Pas grave, on n'est pas à une
niaiserie près !
Réf.