« La campagne du
courant du Futur contre l’armée libanaise, qui a atteint son apogée au cours du
week-end... Des sources diplomatiques
européennes s’étonnent de ce dénigrement systématique de l’armée... Ces sources rappellent... Les sources
diplomatiques occidentales rappellent... Les sources diplomatiques précitées s’étonnent... Les sources diplomatiques estiment... À
cet égard, des sources sécuritaires
révèlent que l’armée a ouvert une enquête au sujet des tirs contre la villa
de Bahia Hariri... Le fait de présenter la communauté sunnite du Liban comme
étant une cible pour l’armée n’est pas convaincant non plus, estiment encore ces sources... La thèse
du courant du Futur (...) ne tient pas, estiment
les sources sécuritaires... À ce sujet, les mêmes sources précisent... Mais cela ne signifie pas, affirment ces sources, que l’armée va céder aux provocations... »
Scarlett Haddad n’a pas le monopole des « sources », bien évidemment. On tombe 36 fois par jour sur ces fameuses « sources » intarissables dans les médias libanais, toutes tendances politiques confondues. Recourir aux aux « sources », oui, en abuser, non. Il est donc temps d’arrêter de prendre les gens pour des prunes, que l’on soit FL, CPL, Futur, Hezb, OLJ, Nahar, AlJoumhouriya, LBC, MTV, OTV, NTV, NBN, Manar, et j’en passe ! Allez-y avec grande modération avec ces formules obscures : « une source qui a souhaité garder l’anonymat », « masdar mawsou2 », « 3alémna min », wou « hallouma jara ».
Alors,
faisons le compte : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10 fois. Waouh ! Scarlett Haddad a utilisé à 10 reprises ces « sources » dans un article de 800 mots au total. Maintenant, qui ne connait pas la
journaliste de l’OLJ, et qui a notamment raté mon texte du 12 juin 2013, « L’article indécent, consternant et suspect de Scarlett Haddad dans l'Orient-Le Jour », je résume : Miss « Anonymous Source »,
voilà son surnom jusqu’à nouvel ordre -qui rejoint Monsieur « Zéro Victime », alias Hikmat Dib député de la nation pour la région de Baabda, suit
toujours la même stratégie dans la rédaction de ses articles : elle dit tout haut par la bouche d’une « anonymous source », tout ce qu’elle se dit elle-même tout bas, sans jamais osé l’assumer publiquement, pour ne pas apparaitre comme une
militante de premier rang d’une certaine couleur éclatante, et pour donner un peu plus de poids
à une argumentation rachitique.
Scarlett Haddad n’a pas le monopole des « sources », bien évidemment. On tombe 36 fois par jour sur ces fameuses « sources » intarissables dans les médias libanais, toutes tendances politiques confondues. Recourir aux aux « sources », oui, en abuser, non. Il est donc temps d’arrêter de prendre les gens pour des prunes, que l’on soit FL, CPL, Futur, Hezb, OLJ, Nahar, AlJoumhouriya, LBC, MTV, OTV, NTV, NBN, Manar, et j’en passe ! Allez-y avec grande modération avec ces formules obscures : « une source qui a souhaité garder l’anonymat », « masdar mawsou2 », « 3alémna min », wou « hallouma jara ».
Réf.
L’armée et la couverture internationale. Scarlett Haddad, L’Orient-Le Jour, 10/7/2013
L’armée et la couverture internationale. Scarlett Haddad, L’Orient-Le Jour, 10/7/2013