« L’attentat
odieux de la banlieue sud de Beyrouth, que rien ne peut justifier, nous
rappelle, pour la énième fois, que le pays qui ne contrôle pas ses frontières,
privatise sa souveraineté et ne cherche pas à étendre cette dernière sur tout
son territoire, sera toujours le théâtre de tragédies. » Et les prétextes bidon
pour justifier ce bordel ne manquent pas ! C’était la conclusion de mon article
du 9 juillet, suite à un premier attentat dans la banlieue sud.
Après
l’attentat odieux d’aujourd’hui, qui a visé une nouvelle fois le fief du Hezbollah, et qui
aurait fait 25 morts et 300 blessés, je peux mettre à jour ma conclusion. Le
pays qui n’est pas fichu d’étendre sa souveraineté ne serait-ce que sur un bout
d’autoroute, entre son aéroport principal et ses centres du pouvoir dans le centre-ville
de sa capitale, sera aussi le théâtre de tragédies.
Notre pays se retrouve aujourd’hui avec un gouvernement démissionnaire, un Premier ministre impuissant, un Parlement en sursis, un commandant d’armée temporaire, un chef des forces de sécurité intérieure mis à la retraite d’office, un Conseil constitutionnel paralysé et une présidence de la République en voie vers une vacance prévisible dans quelques mois ! Sans l'ombre d'un doute, le Liban ressemble de plus en plus à un navire sans gouvernail, piraté de surcroit. Il n’est pas étonnant de le voir voguer au gré du vent loco-régional et des vengeances de l’équipage !
Notre pays se retrouve aujourd’hui avec un gouvernement démissionnaire, un Premier ministre impuissant, un Parlement en sursis, un commandant d’armée temporaire, un chef des forces de sécurité intérieure mis à la retraite d’office, un Conseil constitutionnel paralysé et une présidence de la République en voie vers une vacance prévisible dans quelques mois ! Sans l'ombre d'un doute, le Liban ressemble de plus en plus à un navire sans gouvernail, piraté de surcroit. Il n’est pas étonnant de le voir voguer au gré du vent loco-régional et des vengeances de l’équipage !
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