Chaque match de football a sa propre dynamique. Deux dernières choses sur la « finale des finales » d’hier entre l’Allemagne et le Brésil,
avant de tourner la page.
Sur la forme, il faisait 22° à Belo Horizonte
au coup de sifflet de l’arbitre, avec un taux d’humidité de 51%. Des
conditions atmosphériques idéales pour se disputer un match de foot,
notamment pour des joueurs qui viennent d’Europe
du Nord.
Sur le fond, il n’y a rien à dire, la rapidité et la précision
des passes allemandes étaient remarquables et le jeu d’équipe de la
Deutsche Fußballnationalmannschaft était impressionnant ! Ce sont les
points cruciaux qui expliquent cette écrasante victoire. Pour chacun des
7 buts, un joueur allemand pouvait tirer précocement mais ne l’a pas
fait, il a décidé de passer le ballon à celui qui était mieux placé.
En tout cas, les titres de certains journaux européens étaient déplacés et injustes à l’égard de l’Allemagne (Le Figaro : « Humilié par l’Allemagne, le Brésil en plein cauchemar » - Libération : « Le Brésil humilié par l’Allemagne », etc). Personne n’a cherché à humilier personne. On a beau disséqué ces 90 minutes mémorables, il n’empêche qu’elle est là, la belle victoire allemande, un triptyque qui se base sur une rigueur et une précision infaillibles, l’opportunité donnée systématiquement à celui qui est le mieux placé et le superbe jeu d’équipe.
Alors, au lieu de perdre son temps à vouloir culpabiliser une équipe d’Allemagne qui a été brillante, et d’avoir gagné cette confrontation sportive, on ferait mieux de tirer les bonnes leçons d’un match historique et arrêter cette dramatisation excessive qui n’a aucun lieu d’être. Si à chaque Coupe du monde, il faut « ménager » le pays organisateur, alors il n’y a plus qu’à annuler la plus importante manifestation sportive de l’histoire de l’humanité et à procéder à un tirage au sort du gagnant-gentil-organisateur tous les quatre ans, et basta cosi. Enfin, n’oublions pas, ça reste un jeu et ce n’est que du sport.
En tout cas, les titres de certains journaux européens étaient déplacés et injustes à l’égard de l’Allemagne (Le Figaro : « Humilié par l’Allemagne, le Brésil en plein cauchemar » - Libération : « Le Brésil humilié par l’Allemagne », etc). Personne n’a cherché à humilier personne. On a beau disséqué ces 90 minutes mémorables, il n’empêche qu’elle est là, la belle victoire allemande, un triptyque qui se base sur une rigueur et une précision infaillibles, l’opportunité donnée systématiquement à celui qui est le mieux placé et le superbe jeu d’équipe.
Alors, au lieu de perdre son temps à vouloir culpabiliser une équipe d’Allemagne qui a été brillante, et d’avoir gagné cette confrontation sportive, on ferait mieux de tirer les bonnes leçons d’un match historique et arrêter cette dramatisation excessive qui n’a aucun lieu d’être. Si à chaque Coupe du monde, il faut « ménager » le pays organisateur, alors il n’y a plus qu’à annuler la plus importante manifestation sportive de l’histoire de l’humanité et à procéder à un tirage au sort du gagnant-gentil-organisateur tous les quatre ans, et basta cosi. Enfin, n’oublions pas, ça reste un jeu et ce n’est que du sport.