mercredi 9 juillet 2014

Mondial de football 2014: une performance exceptionnelle pour l'Allemagne face au Brésil


Chaque match de football a sa propre dynamique. Deux dernières choses sur la « finale des finales » d’hier entre l’Allemagne et le Brésil, avant de tourner la page. 

Sur la forme, il faisait 22° à Belo Horizonte au coup de sifflet de l’arbitre, avec un taux d’humidité de 51%. Des conditions atmosphériques idéales pour se disputer un match de foot, notamment pour des joueurs qui viennent d’Europe du Nord

Sur le fond, il n’y a rien à dire, la rapidité et la précision des passes allemandes étaient remarquables et le jeu d’équipe de la Deutsche Fußballnationalmannschaft était impressionnant ! Ce sont les points cruciaux qui expliquent cette écrasante victoire. Pour chacun des 7 buts, un joueur allemand pouvait tirer précocement mais ne l’a pas fait, il a décidé de passer le ballon à celui qui était mieux placé.

En tout cas, les titres de certains journaux européens étaient déplacés et injustes à l’égard de l’Allemagne (Le Figaro : « Humilié par l’Allemagne, le Brésil en plein cauchemar » - Libération : « Le Brésil humilié par l’Allemagne », etc). Personne n’a cherché à humilier personne. On a beau disséqué ces 90 minutes mémorables, il n’empêche qu’elle est là, la belle victoire allemande, un triptyque qui se base sur une rigueur et une précision infaillibles, l’opportunité donnée systématiquement à celui qui est le mieux placé et le superbe jeu d’équipe.

Alors, au lieu de perdre son temps à vouloir culpabiliser une équipe d’Allemagne qui a été brillante, et d’avoir gagné cette confrontation sportive, on ferait mieux de tirer les bonnes leçons d’un match historique et arrêter cette dramatisation excessive qui n’a aucun lieu d’être. Si à chaque Coupe du monde, il faut « ménager » le pays organisateur, alors il n’y a plus qu’à annuler la plus importante manifestation sportive de l’histoire de l’humanité et à procéder à un tirage au sort du gagnant-gentil-organisateur tous les quatre ans, et basta cosi. Enfin, n’oublions pas, ça reste un jeu et ce n’est que du sport.

© 2011-2020 Bakhos Baalbaki