mercredi 4 septembre 2013

« L'affaire de Ghouta » expliquée par la Miss de l’OLJ !


- « Le monde a vécu les quatre jours les plus difficiles depuis l’effondrement de l’URSS et du pacte de Varsovie. Que s’est-il donc réellement passé pour amener le président américain à se rétracter après avoir lui-même fixé des lignes rouges concernant l’utilisation des armes chimiques ? » L'Orient-Le Jour, 4 sept. 2013

- « Mais oui, racooooooooooooonte la Miss ? », demanda le peuple naïvement !

- « Des sources diplomatiques du Brics révèlent... Toujours selon la source diplomatique du Brics... Mais le régime syrien, selon la source... C’est alors, ajoute la source du Brics, qu’a été brandie l’affaire de l’utilisation des armes chimiques à Ghouta dans le rif de Damas, dans le cadre d’une gigantesque opération médiatique, à l’aide d’images très fortes, d’enfants morts, destinées à mobiliser l’opinion publique internationale. »

Passons sur les habituelles « sources » de la Miss -après tout, elle n’en a eu recours que quatre fois dans cet article- Scarlett Haddad sait donc pourquoi a été « brandie » l’affaire de l’utilisation des armes chimiques. Enno heik, nous étions assis à regarder la vidéo du cirque de Gebrane et William Taouk qui a eu lieu à Bcharré-Arz en violation des lois libanaises et des règles de l’Unesco, comme si de rien n’était, et tout d’un coup, la transmission a été interrompue et nous vîmes un illusionniste surgir des ténèbres d’une salle de spectacle, et sortir un lapin de son chapeau ! Ou si vous préférez, nous étions affalés dans un canapé, une bière à la main droite et des pop-corn à la main gauche, le match régime-rebelles se déroulait avec un superbe esprit sportif, comme du jamais vu, un peu gore lors des attaques de l'équipe adverse, mais dans un respect absolu de la Convention de Genève par Bachar el-Assad, l'entraîneur de l'équipe du régime alaouite, et soudainement, l’arbitre vendu brandit le carton rouge contre le régime. Foutaises !

Apparemment, Miss Anonymous Source a déjà répondu à ma question. Prenons acte.

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