mercredi 28 janvier 2015

Pour Christine Lagarde, le roi Abdallah d'Arabie saoudite était "un ardent défenseur des femmes"


Eh bien, je n’étais pas seul à monter au créneau ! Christine Lagarde, directrice du Fonds monétaire international (FMI), l’a fait aussi pour affirmer que le roi Abdallah d'Arabie saoudite était "un grand défenseur des femmes".

Il n'est pas difficile de compr
endre que rien ni personne ne pouvait obliger une femme émancipée et de caractère aussi cultivée et intelligente que Christine Lagarde de dire cela. Ce qui l'a motivé est le même élan qui m'a motivé à rédiger mon dernier article. Déduisez donc que je suis émancipé, de caractère, cultivé et intelligent.

Sérieux. Tout n'est pas rose en Arabie saoudite. Mais, sous l'impulsion du roi Abdallah, le pays a évolué dans un sens positif, justement en ce qui concerne les droits de la femme: égalité homme-femme dans l'accès à l'enseignement supérieur, meilleur accès au marché du travail, un quota de 20% à l'Assemblée consultative, droit de vote aux élections municipales, droit de se porter candidate à ces élections, etc. Voilà pourquoi à mon humble avis, la déclaration de Christine Lagarde, ainsi que mon article, sont parfaitement justifiés. 


Dire qu'il y a quelques dizaines d'années il y avait un ignoble apartheid aux USA (il y avait des lavabos et des bus séparés selon la couleur de la peau; un noir devait se lever pour laisser un blanc s'asseoir ds un bus; etc.) et une infâme discrimination en France (la femme française n'avait pas le droit de voter; pire encore, elle n'avait pas le droit d'ouvrir un compte sans l'accord du mari; etc.), cela me laisse particulièrement optimiste pour l'avenir de l'Arabie saoudite. Enfin, Christine et Bakhos savent qu'en politique, on ne peut pas aller plus vite que la musique.

© 2011-2020 Bakhos Baalbaki