jeudi 3 décembre 2015

La candidature de Sleimane Frangié vise aussi à torpiller la recherche d’une nouvelle loi électorale(Art.323)


Comme tous les grands partis, il existe plusieurs tendances politiques au sein du Courant du Futur‬. L’idée d’un soutien à la candidature de Sleimane Frangié‬ pour la présidence de la République, a ses adeptes et ses détracteurs. Je ne prendrais pas beaucoup de risques en avançant que les Siniora(Fouad)-Rifi(Achraf) de ce courant seraient contre une telle initiative et les Jisr(Samir)-Machnouk(Nouhad) plutôt pour. Partant des faits, il n’est pas évident de connaitre la nature et la portée exactes de cette initiative. A ce stade, une chose est sûre et certaine, les défenseurs de cette démarche, au sein des partis de Saad Hariri, mais aussi de Walid Joumblatt, Nabih Berri et Hassan Nasrallah, ont voulu envoyer un message politique à Samir Geagea et à Michel Aoun. Ceci n’est pas sans rappeler le péché originel du 14-Mars, l’alliance quadripartite. Et encore, en 2005, la discorde islamo-chrétienne concernait une élection législative locale, alors qu’en 2015, la discorde concernera l’élection à la magistrature suprême. Attention, il y a là une grande nuance et beaucoup de dangers. Les intérêts de la nation exigent l’abandon de ces manœuvres politiciennes nuisibles à la démocratie et à la concorde nationale.

© 2011-2020 Bakhos Baalbaki