mardi 25 novembre 2014

Imad Mermel (al-Manar / Assafir): "Et si Michel Aoun votait pour Samir Geagea ?"


Vous trouverez ci-dessous un article qui vaut le détour pour qui a 10 minutes à perdre. Pour les autres, un petit résumé sur le pouce. Voici une tentative désespérée d’un journaliste proche de la milice chiite, Imad Mermel (al-Manar/Assafir) pour détourner le mécontentement des « aounistes » de l’attitude hypocrite de Hassan Nasrallah à l’encontre de leur leader, Michel Aoun. Mermel présente le même raisonnement que j’ai développé dans mon dernier article, mais en sens inverse, qu'on peut résumer dans sa dernière phrase : ce sont les alliés de Geagea (Futur/Hariri) qui ne souhaitent pas l’élection d’un homme fort et représentatif des Chrétiens à la tête de l’Etat, « quelque soit son nom ». Foutaises ! Il ne suffit pas de le dire, il faut le prouver. Et la preuve est dans l’autre sens, ya Imad Mermel el-aziz. C’est dans ce que j'ai écrit il y a 3 jours : « Le tandem chiite, Hezbollah-Amal, ne veut pas, sous aucun prétexte et dans n'importe quel contexte, d’un chrétien fort à la tête de l’Etat libanais. » En gros, la milice chiite préfère une mauviette comme président de la République, à une personnalité forte, comme Samir Geagea ou même, comme Michel Aoun.

La preuve dans mon article 255 du 22 nov. « Le 2e élément qui prouve que le chef du Hezbollah est hypocrite dans ce dossier, vient de Michel Aoun lui-même. Eh oui ! La proposition d'Aoun, annoncée il y a deux jours, de limiter les candidatures à l’élection présidentielle aux noms de Michel Aoun et de Samir Geagea, vise à couper l’herbe sous les pieds du duo chiite, Nasrallah-Berri et de la girouette druze, Joumblatt. Eh oui, du côté du 14 Mars, il n’y a qu’un candidat, depuis plus de 6 mois, c’est Samir Geagea. Donc l’initiative du Général s’adresse essentiellement à "ses alliés" hypocrites... En effet, il craint d'aller aux séances électorales parlementaires et d’être poignardé par "ses amis" du 8 Mars, le trio Nasrallah-Berri-Joumblatt, spécialement par le Hezbollah, les guillemets s’imposent bien entendu. Et ce n’est pas Voltaire qui lui aurait conseillé le contraire. Ni Rafic Hariri d’ailleurs. » Eh oui, en ce moment, le Géneral doit surement se dire, « mon Dieu, gardez-moi de mes amis; de mes ennemis, je m'en charge ».

Réf.
- السفير

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