Le scandale des déchets au Liban
a fait couler beaucoup d’encre. Comme à l’accoutumée, des Libanais se
sont intronisés experts en tout, sauf en l’essentiel, le bon sens. Pour
savoir comment repasser du pays où s’entassent les déchets,
au pays où coulent le lait et le miel, comme du temps biblique, il faut
déjà comprendre comment nous en sommes arrivés là. Dans cet article,
nous aborderons d’abord, les éléments déclencheurs de cette crise, mais
aussi les négligences aggravées, la réaction farfelue de certains politiques à Beyrouth et le dossier très controversé de Sukleen.
On se rappellera au passage qu’avant la décharge de Naamé, il y avait
le dépotoir de Bourj Hammoud, une colline de détritus plus grande
qu’Achrafieh, qu’on peut toujours admirer en amoureux de la Marina de
Dbayé. On verra qu’après Naamé il y aura Iklim el-Kharroub, Akkar,
Nabatiyé ou même Ouyoun el-Simane, juste au-dessus des sources d’eau, il
ne faut quand même pas faire ce sale travail qu’à moitié. On examinera
par ailleurs, la honte que certains compatriotes ont éprouvée à l’idée
même que les images de monticules de déchets aient fait le tour du
monde. On étudiera bien entendu les solutions proposées par les
(ir)responsables libanais et les écologistes de la dernière pluie. On
finira par une note attendrissante sur les aventures de Wall.E & Eve
et sur quelques conseils de bons sens pour sortir le Liban du pétrin
des déchets.
mardi 28 juillet 2015
jeudi 23 juillet 2015
Joumblatt, père et fils, à l'Elysée et à la demande de François Hollande
A force de rencontrer Walid Joumblatt, François Hollande se libanise. Eh
ma bé2oul el matal, un proverbe arabe dit : 3echir el qawm arb3in yaom,
ya betsir metloun ya bter7al 3announ (côtoie les gens 40 jours, soit tu
deviens comme eux, soit tu t’en éloignes). Le beik a affirmé au journal
al-Liwaa que sa rencontre avec le président français, qui a eu lieu le
lundi 20 juillet à 16h00 au palais de l’Elysée à Paris, revêtit un
caractère familial. Elle a répondu à une demande personnelle
de François Hollande, pour faire connaissance avec le nouveau dirigeant
du Parti socialiste progressiste (le PS libanais), le fils du beik,
Taymour Joumblatt. La girouette de Moukhtara a confirmé par ailleurs,
dans le journal al-Hayat, que le président français, François Hollande, a
dit à Taymour, tenez-vous bien, « qu’il ne peut pas imaginer le Liban,
sans quelqu’un de la famille Joumblatt ». Lah lah lah ya françois,
naza3ta be hal moujemalett « à la libanaise ». Ceci dit, il faut avouer
que les trois Joumblatt savent créer des liens et Taymour semble être
plus sympathique que son père et son grand-père. On verra bien à
l’usage. Au moins lui, on le voyait souvent à Monot !
dimanche 19 juillet 2015
L'emportement de la star de Futur TV, Nadim Koteich, après le meurtre d'Achrafieh
J’ai tenté de zapper, mais je n’y suis pas parvenu. Alors, j’ai
décidé de vous faire un compte-rendu. Nadim Koteich a affirmé hier à
8h22 précises, la nuit portant conseil, tout seul comme un grand et dans
le rôle du médecin, que le meurtrier d’Achrafieh n’était pas sous
l’emprise d’une drogue, et que cette histoire de drogue n’était qu’un
complot pour étouffer l’affaire.
بدأت تتسرب معلومات من هنا وهناك ان قاتل جورج كان تحت تأثير المخدرات، وهذا يعني ان محاولات اللفلفة ق تكون بدأت
Mais voyons et par qui svp ? Le manitou d’Achrafieh peut-être ? Tayeb, falyakoun.
Il a décrété dans la foulée, comme un magistrat cette fois, qu’il faut exécuter ce monstre rapidement, sinon « c’est la légalisation de tuer et un encouragement des gens à obtenir leurs droits eux-mêmes ».
حتى لو كان تحت تأثير السحر من سكان كوكب زُحل، فإن التراخي في اعدامه السريع هو تشريع للقتل وتشجيع للناس علي أن تأخذ حقوقها بأيديها
En d’autres termes, « exécuter le meurtrier » dans la tête du journaliste libanais est un « droit » qui appartient à la population libanaise. Par conséquent et en toute logique, la sienne, nul besoin de faire un procès, l’Etat n’a qu’à s’exécuter et à « lyncher » le meurtrier. Non mais, franchement, tout est filmé et il y a encore des Libanais comme vous et moi, qui veulent que justice soit rendue lors d'un procès selon le droit libanais ? Non mais quoi encore, où va le monde aujourd’hui ? Bassita, falyakoun, le pire se trouve dans la suite.
وإن لم تقتله الدولة لندعو الى تشكيل فرقة اغتيالات محترفة تكون مثل روبن هود، مهمتها مطاردة هذه الحيوانات البشرية وتصفيتها، وخلي القضاء يتسلى بشوية قضايا وتحقيقات
« Si l’Etat ne le tue pas, appelons à la formation d’un groupe de tueurs professionnels, à l’instar de Robin des Bois, sa mission sera de chasser et de liquider ces animaux humanoïdes, et que la justice (libanaise) s’amuse avec d’autres affaires et enquêtes ». Eh ya heik balad, ya bala ! Passons sur le fait que Nadim Koteich ne semble pas bien connaitre les aventures de ce héros anglais du Moyen-Âge. Ceci n’est pas grave. Le reste, si. Quand une star du calibre de Nadim Koteich, qui fait partie de l’élite libanaise, en tout cas des personnalités médiatiques influentes de ce pays, au moins largement suivies par la population libanaise sur les réseaux sociaux et sur la chaine Futur TV, émet une sentence populiste, impulsive, expéditive, agressive et irréfléchie, qui n’est ni plus ni moins qu’un appel au meurtre des meurtriers, et qui a déjà décrété il y a moins d’un mois, « qui a frappé les prisonniers (de Roumieh), doit recevoir les mêmes coups de bâtons, et ce n’est qu’ensuite que la justice peut se mêler de l’affaire », que peut-on espérer du peuple libanais et comment s’étonner encore que la société libanaise soit aussi violente ?
Décidément, Nadim Koteich a quelques problèmes avec la notion d’Etat de droit. Il faudra que quelqu’un se charge de l’éclairer à ce sujet. Avant que je n’oublie, qu’on explique aussi au journaliste, que la signature du décret d’exécution d’un meurtrier au Liban, après sa condamnation à mort par un tribunal, cela va sans dire, est du ressort du président de la République exclusivement, et non du Conseil des ministres, même en cas de vacance présidentielle. Il va donc falloir tempérer l'emportement de certains dans cette histoire tragique.
بدأت تتسرب معلومات من هنا وهناك ان قاتل جورج كان تحت تأثير المخدرات، وهذا يعني ان محاولات اللفلفة ق تكون بدأت
Mais voyons et par qui svp ? Le manitou d’Achrafieh peut-être ? Tayeb, falyakoun.
Il a décrété dans la foulée, comme un magistrat cette fois, qu’il faut exécuter ce monstre rapidement, sinon « c’est la légalisation de tuer et un encouragement des gens à obtenir leurs droits eux-mêmes ».
حتى لو كان تحت تأثير السحر من سكان كوكب زُحل، فإن التراخي في اعدامه السريع هو تشريع للقتل وتشجيع للناس علي أن تأخذ حقوقها بأيديها
En d’autres termes, « exécuter le meurtrier » dans la tête du journaliste libanais est un « droit » qui appartient à la population libanaise. Par conséquent et en toute logique, la sienne, nul besoin de faire un procès, l’Etat n’a qu’à s’exécuter et à « lyncher » le meurtrier. Non mais, franchement, tout est filmé et il y a encore des Libanais comme vous et moi, qui veulent que justice soit rendue lors d'un procès selon le droit libanais ? Non mais quoi encore, où va le monde aujourd’hui ? Bassita, falyakoun, le pire se trouve dans la suite.
وإن لم تقتله الدولة لندعو الى تشكيل فرقة اغتيالات محترفة تكون مثل روبن هود، مهمتها مطاردة هذه الحيوانات البشرية وتصفيتها، وخلي القضاء يتسلى بشوية قضايا وتحقيقات
« Si l’Etat ne le tue pas, appelons à la formation d’un groupe de tueurs professionnels, à l’instar de Robin des Bois, sa mission sera de chasser et de liquider ces animaux humanoïdes, et que la justice (libanaise) s’amuse avec d’autres affaires et enquêtes ». Eh ya heik balad, ya bala ! Passons sur le fait que Nadim Koteich ne semble pas bien connaitre les aventures de ce héros anglais du Moyen-Âge. Ceci n’est pas grave. Le reste, si. Quand une star du calibre de Nadim Koteich, qui fait partie de l’élite libanaise, en tout cas des personnalités médiatiques influentes de ce pays, au moins largement suivies par la population libanaise sur les réseaux sociaux et sur la chaine Futur TV, émet une sentence populiste, impulsive, expéditive, agressive et irréfléchie, qui n’est ni plus ni moins qu’un appel au meurtre des meurtriers, et qui a déjà décrété il y a moins d’un mois, « qui a frappé les prisonniers (de Roumieh), doit recevoir les mêmes coups de bâtons, et ce n’est qu’ensuite que la justice peut se mêler de l’affaire », que peut-on espérer du peuple libanais et comment s’étonner encore que la société libanaise soit aussi violente ?
Décidément, Nadim Koteich a quelques problèmes avec la notion d’Etat de droit. Il faudra que quelqu’un se charge de l’éclairer à ce sujet. Avant que je n’oublie, qu’on explique aussi au journaliste, que la signature du décret d’exécution d’un meurtrier au Liban, après sa condamnation à mort par un tribunal, cela va sans dire, est du ressort du président de la République exclusivement, et non du Conseil des ministres, même en cas de vacance présidentielle. Il va donc falloir tempérer l'emportement de certains dans cette histoire tragique.
vendredi 17 juillet 2015
Meurtre d’Achrafieh : ce n’est pas plus de barbarie qu’il nous faut au Liban, mais plus d’Etat de droit (Art.299)
Le meurtre commis avant-hier, en plein jour, en pleine rue et en plein cœur de Beyrouth,
est horrible et odieux. Il n’y a surement pas de mots assez sévères
pour condamner le comportement de ce monstre qui a poursuivi, battu et
poignardé à mort un pauvre citoyen. Ceci dit, je suis désolé, mais
l’Etat libanais n’a pas la charge de l’éducation des nouveau-nés, des
"j7éch" et des "w7ouch" pour en faire des êtres humains. C’est du
ressort des parents quand ils sont encore
au sein et au biberon. Désolé aussi, l’Etat ne peut pas prévenir ce
genre de crime. C’est impossible, même à Faraya, à Paris ou à Oslo.
Comme à chaque fois dans de telles circonstances, des voix s’élèvent
pour réclamer « la peine de mort ». Mais là également, je suis désolé, l’Etat n’a pas à se faire justice, mais à rendre la justice.
Une nuance qui semble échapper à certains. Savoir que l’assassin est
chiite et la victime est chrétienne, est un détail inutile dans cette
histoire et même dangereux au Moyen-Orient. Enfin, il est très difficile
de juger de loin l’attitude des témoins de cet acte barbare. Et
pourtant, deux se distinguent du lot, l'un par sa lâcheté, la compagne
du meurtrier, et l'autre par son courage, la compagne de la victime.
mercredi 15 juillet 2015
Le fabuleux destin d’Omar Sharif : l’histoire d’une vie fascinante d’un homme épris de liberté (Art.298)
La plus belle photo du couple le plus mythique du monde arabe, Omar Sharif et Faten Hamama, avec leur fils, Tarek, en 1965 Photo: AP-Sipa |
Il n’est pas facile de résister longtemps à cette fierté qui nous
prend aux tripes, en apprenant que telle ou telle personnalité fait
partie d’un de nos cercles identitaires. Comme d’habitude, dans de
circonstances pareilles, la triade informative a été reprise en boucle
sur les réseaux sociaux libanais : Omar Sharif
est le pseudonyme de Michel Demitri Chalhoub, il est d’origine
libanaise, de la ville de Zahlé. Qui sommes-nous à la naissance, a
certainement de l’importance, mais ne
nous donne aucun mérite. Ce qui importe c’est ce que nous deviendrons
par la suite. La graine de star lancée par Youssef Chahine en 1954 a à
son actif plus d’une centaine de films arabes et internationaux, dont
Lawrence d’Arabie et Le Docteur Jivago. Ceci dit, il y a d’autres
éléments de la biographie d’Omar Sharif qui méritent d’être soulignés et
qui permettent de mieux cerner la personnalité de ce grand personnage
du 7e art arabe. Le fabuleux destin d’Omar Sharif raconte l’histoire
d’une vie fascinante d’un bon vivant et d’un grand séducteur. Il restera
à jamais l’une des plus merveilleuses incarnations de la liberté individuelle, à tous les niveaux, et de la cohabitation fraternelle islamo-chrétienne, dans ce tumultueux Orient arabe, ainsi que l’un de mes grands héros d’adolescence. Paix à son âme.
jeudi 9 juillet 2015
Trois faits sur Michel Aoun qui sont hors de débat
"Hello, is there anybody in there?" Here are the basic facts. Quoique
le général et ses détracteurs disent, et quoique ses sympathisants et
ses adversaires fassent, il y a trois faits qui sont hors de débat, deux
à charge et un à décharge.
1. Michel Aoun,
notre Tsipras national, est impliqué dans 99,63% des 1 350 jours de
vacance presidentielle officielle ou de facto que nous avons connue
depuis l'indépendance en 1943. Ainsi, prétendre défendre les "intérêts
des chrétiens" avec un tel record,
concernant la plus haute charge chrétienne de la République libanaise,
s'avère être une allégation fallacieuse.
2. Contrairement au jeune leader grec, le Tsipras libanais est très âgé, 82 ans, et trop frustré, des accumulations depuis 1988. Au-delà de ses choix politiques, Michel Aoun est donc inapte -disons, pas le mieux placé- pour défendre les "intérêts des chrétiens" d'une manière avisée et intelligence.
3. Aucune personnalité libanaise et ses fans, ne sont l'objet d'autant de mépris que Michel Aoun et ses sympathisants au Liban, à la fois de la part de certains militants, de certains journalistes et de certains hommes politiques. Fi estekhra2 lal chabibé, wou bala ma nsammé. Le moins qu'on puisse dire, c'est une erreur de la part de tout ce beau monde. Leur atitude conduit exactement à l'effet inverse de ce qui est escompté. Ils ne font que renforcer le sentiment chez certains chrétiens que leurs intérêts sont à part des intérêts des autres Libanais, des musulmans et des athées, et que seul Michel Aoun est apte à les defendre, contre vents et marées. So, be " careful with that axe Eugene".
lundi 6 juillet 2015
Eh bien, Grexit et qu’Alexis Tsipras aille se faire voir chez les Grecs (Art.297)
Il est navrant de voir un si beau pays aux atouts importants, qui a
beaucoup apporté à l’humanité et à la culture européenne, dans cette
crise. Savoir comment on est arrivé là et qui en est responsable, n’a
plus beaucoup d’importance à ce stade. Les Grecs,
comme les Libanais d’ailleurs, qui ont un penchant naturel pour le déni
de la réalité et une fâcheuse tendance à rejeter la faute sur les
autres, tout en réclamant leur aide, font une double preuve de leur
immaturité politique. La dette de la Grèce
s’élève à 313 milliards d’euros. Comme elle est détenue essentiellement
par des Etats européens et non des institutions privées, pour le
Premier ministre grec, la solution est simple : il suffit d’effacer d’un
coup de crayon magique une partie de cette dette
et de se débarrasser dans la foulée d’un nouveau plan d’austérité pour
assainir les finances publiques. Si le « non » l’a emporté à plus de
61%, c’était prévisible. Il faut avouer qu’on était dans une situation
saugrenue avec le gouvernement d’Aléxis Tsípras. La consultation du
peuple grec ce dimanche était une très mauvaise idée, malgré son succès
apparent pour son initiateur. Ce référendum prouve que les craintes et
la rigueur d'Angela Merkel
dans ce dossier sont parfaitement justifiées. Certes, le Premier
ministre a gagné ce référendum officiel devant les 11 millions de Grecs.
Mais, Aléxis Tsípras
ne sait pas encore, qu’il a perdu un référendum officieux devant 496
millions d’Européens, à qui on ne cesse de demander des efforts. Ce référendum se retournera forcément contre Athènes, dès ce lundi. L’Europe
se montrera plus exigeante que jamais. Céder au chantage de la Grèce,
c’est prendre le risque d’avoir à le faire de nouveau pour d’autres pays
européens en difficulté, comme l’Italie et l’Espagne. Céder aux
caprices des Grecs, c’est encourager les politiques populistes dans
toute l’Europe. S’il faut sortir la Grèce de la zone euro, pour sauver l’Europe et l’Union monétaire, il ne faut pas hésiter une seconde à le faire.
Eh bien, Grexit et qu’Aléxis Tsípras aille se faire voir chez les Grecs (Art.297) Bakhos Baalbaki
Eh bien, Grexit et qu’Aléxis Tsípras aille se faire voir chez les Grecs (Art.297) Bakhos Baalbaki
samedi 4 juillet 2015
Mariage homosexuel et peine de mort aux Etats-Unis : grandeur et décadence d’une nation qui n’en finit pas de fasciner le monde (Art.296)
Tout a commencé le vendredi 26 juin 2015. La Cour suprême des Etats-Unis légalise le mariage homosexuel.
Aussi révolutionnaire soit-elle dans l’absolue, en réalité, il n’y a
rien d’extraordinaire dans cette décision. Un non-événement pour qui
connait l’Occident. Les pays de cette civilisation suivent le même
chemin sur les grands débats de société. L’événement a surtout été
célébré par certains libanais, en leur donnant l’occasion d’égayer leur
photo de profil en signe de solidarité avec la communauté LGBT, des lesbiennes, des gays, des bisexuels et des transsexuels. Il faut dire qu’au Liban,
il n’y a pas de quoi pavoiser dans ce domaine. Les autorités libanaises
ont mis au point un test pour diagnostiquer les faux hétéros,
l’inspection anale. Pour certains, l’homosexualité est une perversion
insupportable qui va à l’encontre de la volonté de Dieu. Elle vise à
détruire la famille et la société. Pour d’autres, c’est une affaire
privée. A peine on s’est remis des émotions du week-end, la Cour suprême
américaine a de nouveau frapper les esprits, en se prononçant le lundi
29 juin 2015, en faveur de la constitutionnalité de l’exécution par
injection létale. Malgré le scepticisme des experts quant à l’efficacité
de certaines molécules en usage et les ratés notoires des exécutions
par cette méthode, elle a considéré que cette mise à mort ne constitue
pas « une peine cruelle et inhabituelle », interdite par le VIIIe
amendement. Enfin, sur beaucoup de sujets, comme le mariage homo et la peine de mort,
les Etats-Unis sont capables du meilleur et du pire. Grandeur et
décadence d’une nation qui n’en finit pas de fasciner le monde. Happy
Independence Day, America.
© 2011-2020 Bakhos Baalbaki