Alors que l’œuvre d’art contemporain, « Où allons-nous danser ce soir
? », de Sara Goldschmied & Eleonora Chirari créée à même un sol
rosé avec des bouteilles de champagne et des confettis, pour symboliser
l’insouciance de l’Italie des années 1980, s’est retrouvée à la poubelle
par inadvertance, le même jour, les poubelles libanaises composées de
détritus et de sacs de toutes les couleurs, étaient éparpillées par
négligence dans les rues de Beyrouth, pour y constituer un pendant trash d’art moderne de l’œuvre italienne et représenter l’insouciance des dirigeants libanais des années 2010.
Plus de 3 mois de crise et 400 millions de kilos de déchets qui
putréfient aux quatre coins du Liban, on attend encore que nos
incapables de politiciens résolvent le problème. Oubliez-les, vous
pourrez les juger aux prochaines élections, kelloun ye3né kelloun. Il
est temps de prendre acte.
Les images choquantes et honteuses que
l’on voit depuis 3 mois, nous imposent d’agir sur le plan individuel
pour circonscrire le mieux possible cette crise des déchets. Elles nous
placent à la croisée des chemins et nous obligent de réagir avec
détermination pour sortir de ce cauchemar qui n’a que trop duré.
Objectif : ZÉRO POUBELLE. Cela passe à travers l’adoption de quelques
règles simples. Mais je vous préviens, c’est une véritable révolution de
nos modes de consommation qu’il s’agira. C’est valable pour le Liban, où la crise des déchets est aigüe, mais aussi pour le reste du monde, où la crise des ordures est toujours latente.