vendredi 13 novembre 2015

Beyrouth-Paris


Cette nuit,
Que de douleur dans les familles,
Que de réjouissance chez les terroristes.
Que de haine ici et là, (en France et *) au Liban,
Que de sang au-delà de l’Anti-Liban.
Que de dieux là-haut,
Que de crimes ici-bas.
Que de drames odieux,
Que de compassions éphémères.
Que d’attentats-suicides (et de kalachnikovs *),
Que de réflexions islamophobes.
Que de larmes de crocodile,
Que de mangeurs de pop-corn.
Que de protagonistes,
Que de récupération politicienne.
Que d’indécence du moment,
Que de mépris de la vie.
Et toujours aussi peu d’espoir,
Dans nos contrées d’Orient
(Là où rôdent ces âmes diaboliques *).
Il faut dire que
« Depuis six mille ans, la guerre
Plaît aux peuples querelleurs,
Et Dieu perd son temps à faire
Les étoiles et les fleurs » (Victor Hugo)


* Poème en prose sur les attaques de Beyrouth,
mis à jour après les attaques de Paris

© 2011-2020 Bakhos Baalbaki