jeudi 15 mai 2014

Publication de la loi de libéralisation des loyers anciens au Liban quelques heures après le refus du Président de la République de la promulguer


Décidément, le Parlement, le gouvernement et les promoteurs, ainsi que les vautours, les huissiers et les bulldozers -l'ordre des mots et le parallélisme synthétique ne doivent rien au hasard, sont pressés pour expulser la classe moyenne et les natifs de Beyrouth de leurs appartements !

La loi de libéralisation sauvage des loyers anciens au Liban a non seulement été votée à l'unanimité, à la dérobée et à la hâte, en un bloc svp et non discutée article par article comme l'exige une démocratie digne même d'une république bananière, mais en plus, elle a été publiée dans le Journal officiel quelques heures après le refus du Président de la République, Michel Sleiman, de la signer, une décision qui constitue pourtant une première dans l'histoire de la République libanaise. Walao mesta3ejline el chabibé, ils font comme si de rien n'était.

3a kel 7al, limann yahoumouhou al2amr, tout député qui rêve de se faire réélire aux prochaines législatives, indépendamment de ses compétences et de l'avancement de sa tonsure, el 2ar3a bel mchabra7, et qui espère échapper à la colère des 800 000 électeurs-locataires, doit se dépêcher pour bouger son cul ce matin et se rendre à la Maison de l'Avocat à Beyrouth avant 13h pour signer une pétition qui réclame la saisine du Conseil constitutionnel sur cette loi inique avant le 23 mai.

Be kel a7wel, et en toute logique, Michel Sleiman devrait saisir dans les prochains jours le Conseil constitutionnel de son côté. Non mais, quoi encore! Ne sait-on pas que la volaille ne vole pas plus haut que le poulailler ! Wallah parole de BB.


Mise à jour (22 mai 2014)
La loi de libéralisation des loyers anciens au Liban serait non seulement inconstitutionnelle, mais en plus, illégale

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