vendredi 27 mars 2015

Fouad Siniora à la barre du Tribunal Spécial pour le Liban : faut-il regarder la vérité qu’il montre ou le doigt qui la montre? (Art.279)


Nul n’est au-dessus de son pays, avait coutume de dire Rafic
Hariri‬. Encore moins, au-dessus de la critique. Depuis 40 ans que nous gémissons à longueur de journée et de colonne, de mur et de salon, qu’on tue les nôtres sans que jamais personne n’ait été jugé. Et pour une fois, il est donné à ce peuple d’assister en direct au jugement des assassins d’un de leurs anciens Premiers ministres, par une haute juridiction internationale que beaucoup de monde nous envie, on trouve encore des compatriotes obstinés à regarder le doigt de celui qui leur montre la lune, et à geindre encore, le plus sérieusement au monde, sur l’utilité du Tribunal Spécial pour le Liban‬. Qu’il ait dit la vérité ou pas, n’a strictement aucune importance. Le témoignage de Fouad Siniora‬ ces quatre derniers jours, aura une grande importance. Inutile de vous perdre dans les palabres de dizaines d’heures d’audiences à La Haye. Devant le Tribunal‬ Spécial pour le Liban (TSL‬), Fouad Siniora a apporté un éclairage historique sur trois points précis.

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