Syrie, une agonie sans fin. Et pourtant les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité se suivent et se ressemblent.
Damas,
dimanche 16 août 2015. Les raids des avions du régime de Bachar
el-Assad sur le marché de Douma (banlieue nord-est de la capitale, tenue
par les rebelles), provoquent le massacre d’une centaine de civils
syriens, dont des dizaines d’enfants. C’est un crime prémédité et
délibéré. L’intention de tuer était manifeste puisque les avions de la tyrannie des Assad
ont effectué successivement 6 raids sur ce marché et 4 sur ses environs
durant ce laps de temps. Pour mémoire, il y a exactement deux ans (21
août 2013), même région, même criminel, même barbarie et même horreur,
c’était le massacre aux armes chimiques de Ghouta, qui a fait 1429 morts
dont 426 enfants. Allez comprendre par quelle logique, certains en
Syrie comme au Liban, croient toujours que ce régime criminel peut encore faire partie de la solution en Syrie.
Palmyre, mardi 18 août 2015. Décapitation de l’un des plus éminents archéologues syriens, Khaled el-Assaad (82 ans), directeur des Antiquités et du musée de Tadmour, par les terroristes de Daech/Etat islamique (EI). Il était accusé d’être directeur des idoles à Palmyre, de représenter la Syrie à des conférences blasphématoires, de soutenir le régime et d’apostasie. Depuis la prise de la ville irakienne de Mossoul il y a un peu plus d’un an, le groupe terroriste a exécuté plus de 2 000 personnes dans de la région. Il a massacré en Irak comme en Syrie, des populations sunnites, en grand nombre, mais aussi des chiites, des yazédies et des chrétiennes. Les terroristes de Daech ont même diffusé une vidéo il y a près d’un mois (22 juillet), proférant des menaces à l'égard de la France, en arabe et en français, de « massacrer des Français dans les rues de Paris ».
Double NON à cette dualité du corps et de l’âme de la barbarie au Moyen-Orient. Celle-ci est aussi bien incarnée par le régime de Bachar el-Assad, que par les djihadistes de Daech. Si les ces barbares s’affrontent pour dominer les populations civiles, ils se ressemblent finalement et s’assemblent autour de cette terreur qu'ils font régner.
Palmyre, mardi 18 août 2015. Décapitation de l’un des plus éminents archéologues syriens, Khaled el-Assaad (82 ans), directeur des Antiquités et du musée de Tadmour, par les terroristes de Daech/Etat islamique (EI). Il était accusé d’être directeur des idoles à Palmyre, de représenter la Syrie à des conférences blasphématoires, de soutenir le régime et d’apostasie. Depuis la prise de la ville irakienne de Mossoul il y a un peu plus d’un an, le groupe terroriste a exécuté plus de 2 000 personnes dans de la région. Il a massacré en Irak comme en Syrie, des populations sunnites, en grand nombre, mais aussi des chiites, des yazédies et des chrétiennes. Les terroristes de Daech ont même diffusé une vidéo il y a près d’un mois (22 juillet), proférant des menaces à l'égard de la France, en arabe et en français, de « massacrer des Français dans les rues de Paris ».
Double NON à cette dualité du corps et de l’âme de la barbarie au Moyen-Orient. Celle-ci est aussi bien incarnée par le régime de Bachar el-Assad, que par les djihadistes de Daech. Si les ces barbares s’affrontent pour dominer les populations civiles, ils se ressemblent finalement et s’assemblent autour de cette terreur qu'ils font régner.