samedi 1 août 2015

Double hommage à Rabih Kahil, un lion du Liban, et à Cecil, un héros du Zimbabwe (Art.301)


En haut, Rabih Kahil, un commandant de la 
cinquième brigade d'intervention des forces 
armées, tué par un Libanais fin juillet au Liban. 
En bas, Cecil, un lion-vedette tué par un 
Américain début juillet au Zimbabwe. 
Photo : Brent Stapelkamp.
Les faits divers se suivent, mais ne se ressemblent pas. Certes, il y en a tous les jours aux quatre coins de la Terre. Mais, allez savoir pourquoi, certains vous interpellent plus que d’autres. Je vais vous en parler de deux d’entre eux, qui m’ont particulièrement révolté ces derniers jours. Je me sens déjà mieux d’avoir rédigé cet article. Mais, je ne serai apaisé que lorsque justice sera rendue pour ce lion du Liban‬, Rabih Kahil‬, et pour ce héros du Zimbabwe‬, Cecil‬. Je les ai associés exprès dans un même article, car ils sont tous les deux à la fois lions et héros, dans deux pays différents et chacun à sa manière. Quant aux deux êtres primitifs, un Libanais et un Américain, qui se sont octroyés le droit d’ôter la vie respectivement à un héros de l’armée libanaise et au roi des animaux, ils doivent être jugés, condamnés et emprisonnés selon les lois en vigueur au Liban et au Zimbabwe. Lâches jusqu’au bout, les deux meurtriers sont en fuite. L’Etat libanais doit tout faire pour retrouver Hicham Daou, et prouver qu’il est encore souverain au Liban. Il en va de l’honneur de l’armée libanaise. Idem pour les Etats-Unis. Je soutiens sans réserve la demande d’extradition de Walter Palmer‬, vers le Zimbabwe. Un petit geste qui prouvera que la souveraineté des pays en voie de développement est vraiment respectée par les pays qui se considèrent développés.

© 2011-2020 Bakhos Baalbaki