Au vu de l’actualité du jour et parce que nos prises de position
autour du mouvement « Tol3et re7etkom » (Vous puez), sont parfois mal
comprises, peu importe que l’on soit pour ou contre, il est nécessaire
d’apporter cet éclaircissement. Indépendamment des revendications du
moment, qu’elles soient légitimes ou pas, qu’elles collent avec nos
convictions ou pas, tout « citoyen démocrate » est en principe forcément
du côté de toute protestation pacifique qui s’exprime dans le respect
de la Constitution et des lois libanaises. La violence ou la répression
à l'égard de manifestants pacifiques et respectueux des lois en
vigueur, est condamnable au plus haut degré.
Néanmoins, forcer les barbelés et attaquer les forces de l’ordre qui protègent les sièges des hautes institutions de la République libanaise -la Présidence, le Conseil des ministres et l’Assemblée nationale- et occuper des ministères publics, comme le font les activistes de Tol3et re7etkom, ne rentrent pas dans ce cadre. Là, il faut reconnaitre qu’on n’est plus ni en démocratie ni dans un Etat de droit ni dans la liberté d’expression. Cela relève en quelque sorte de l'hooliganisme pur et simple, qui est une forme de terrorisme, où des activistes utilisent la force et s’octroient le droit de violer la législation, pour imposer leurs visions sur les autres. Dans ce cas de figure, tout « citoyen responsable » ne peut que se ranger derrière les représentants officiels de l’Etat libanais.
Néanmoins, forcer les barbelés et attaquer les forces de l’ordre qui protègent les sièges des hautes institutions de la République libanaise -la Présidence, le Conseil des ministres et l’Assemblée nationale- et occuper des ministères publics, comme le font les activistes de Tol3et re7etkom, ne rentrent pas dans ce cadre. Là, il faut reconnaitre qu’on n’est plus ni en démocratie ni dans un Etat de droit ni dans la liberté d’expression. Cela relève en quelque sorte de l'hooliganisme pur et simple, qui est une forme de terrorisme, où des activistes utilisent la force et s’octroient le droit de violer la législation, pour imposer leurs visions sur les autres. Dans ce cas de figure, tout « citoyen responsable » ne peut que se ranger derrière les représentants officiels de l’Etat libanais.