jeudi 21 août 2014

Syrie / Destruction des armes chimiques syriennes un an après la mort de 1429 personnes gazéees dans une banlieue de Damas



Une bonne nouvelle pour trois mauvaises ! Après l’utilisation des armes chimiques par les troupes du dernier tyran des Assad contre les rebelles syriens et la population civile à l’aube du 21 août 2013 dans la banlieue de Damas, provoquant la mort en quelques minutes de 1 429 à 1 845 personnes, dont plus de 426 enfants, et blessant près de 10 000 personnes (c’est le bilan du mois de guerre à Gaza !), et face à la menace brandie à l’époque par le président américain, Barack Obama, les présidents syrien et russe, Bachar el-Assad et Vladimir Poutine, furent contraints d’accepter de détruire l’arsenal chimique syrien de 1 300 tonnes de produits hautement létaux, pour éviter l’humiliation et les risques des frappes américaines en Syrie.

Un an plus tard, jour pour jour, la mission est presque accomplie, même si les installations pour produire des armes chimiques en Syrie ne sont pas encore détruites. Théoriquement, il n’y a donc plus « d’armes de destruction massive » au Moyen-Orient. C’est incontestablement une bonne nouvelle pour toutes les populations de la région, sauf que celle-ci est accompagnée de trois mauvaises nouvelles : les auteurs de ce « crime de guerre » et ce « crime contre l’humanité » n’ont toujours pas été jugés, la guerre fait toujours rage en Syrie et Israël détient toujours plusieurs centaines d’ogives nucléaires non déclarées, pouvant transformer des centaines de villes du Moyen-Orient en Hiroshima. Ainsi, la lutte continue.


Réf. 
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