dimanche 31 août 2014

Poursuites judiciaires à l'encontre d'un Libanais qui a brûlé le drapeau de l'Etat islamique à Beyrouth


Deux remarques pas plus, heik 3al méché, sur une affaire qui enflamme les réseaux libanais et déchaine les passions.

1. Liberté d'expression ou pas, drapeau ou pas, daech ou pas, Rifi ou pas, chahada ou pas, seule la "racaille" s'exprime en incendiant, au moins en Occident, il faut quand même le rappeler. Avis aux amateurs et aux adeptes.

2. Rayatt el islam aw el sélouss el masi7é, il n'empêche que poursuivre un pauvre type parce qu'il a brulé le drapeau d'une organisation terroriste, l'Etat islamique, dans le quartier chrétien d'Achrafieh à Beyrouth et laisser se dérouler sans souci, bien que contraints et forcés, le même jour svp, une manifestation de soutien à ces terroristes dans le camp palestinien de Aïn el-Helwé -ya de3ann el esem fiyounn!- où l'on a brulé le drapeau du Liban soit dit au passage, est une insulte pour l'Etat libanais tout entier et pour tous les Libanais, toutes tendances politiques et appartenances communautaires confondues, Achraf Rifi en tête.

© 2011-2020 Bakhos Baalbaki