dimanche 17 août 2014

Marcel Ghanem considère que Charles Aznavour est un gâteux


Regardez cette tête à claque. Elle -la tête à claque bien entendu!- Marcel Ghanem, considère que Charles Aznavour est un gâteux, sénile wou kherfenn, en proposant d’accueillir dans les villages fantômes de France, les personnes persécutées par l’État islamique en Irak ! En tout cas, ma 2assar fih Emile Rahmé abadannnnn, quand il lui a balancé en juin 2012, la mémorable réplique, que j’ai adoptée aussitôt : enté wa7ad khreiyénn, kess ékhtak ma as2alak. On peut critiquer les gens, mais pas les insulter, surtout quand on prétend être journaliste.

N'en déplaise à Marcel Ghanem et consorts, l’idée de Charles Aznavour est une idée de génie. Elle ne peut émaner que d’un artiste et ne peut être comprise que par un humaniste. En tout cas, que l’on soit d’accord ou pas avec Charles Aznavour n’est évidemment pas le problème. Chacun a le droit d’approuver ou de rejeter l’idée du chanteur français. Le problème c’est l’usage du mot « sénile » qui n’a évidemment pas sa place dans un débat politique, encore moins dans la bouche d’un journaliste connu, bien qu’imbu de lui-même, au professionnalisme qui laisse beaucoup à désirer. Hala2, bien entendu, quiconque a le droit de décider de ne pas voir tout cela, MAIS il ne faut pas s’étonner après et se lamenter à longueur de journée et de mur, et disserter en long en large et de travers sur « l’agressivité et la violence » de la société arabe, libanaise comprise. Qu’elle soit physique ou verbale, celles-ci ont la même racine psychologique : l’immaturité.

Réf.

Extraits de la tribune libre de Charles Aznavour, parue dans Le Figaro, le 13 août 2014 : « Dans la situation actuelle, ces chrétiens, ces Kurdes, ces yazidis, ces musulmans et ces Arméniens doivent, comme tant d'autres, quitter ce pays le plus vite possible... Pourquoi ne pas confier ces villages fantômes (en France) à ces chrétiens, ces Kurdes, ces yazidis, ces Arméniens?... Ils auraient pour obligation de les reconstruire, de les faire revivre, de labourer à nouveau des terres dont la fertilité ne fait aucun doute. Ils pourraient ainsi vivre en paix, quasiment en autarcie. »

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