Et si je testais le Hezbollah
pour vous ? Rien de plus simple, il suffit de prendre le discours de
sayyed Hassan Nasrallah du 5 mai 2015 et de le décortiquer. Commençons
donc ce test par le YEMEN.
Pour le chef du Hezbollah « nous sommes de nouveau devant une tromperie
et une grande duperie ». Après le Yémen, j’ai testé le Hezbollah sur l’IRAK. D’emblée, sayyed Hassan nous met en garde. « Le véritable but des Etats-Unis est la partition des Etats de la région sur une
base communautaire et ethnique... Irak, Syrie, Yémen ». Comme élément à
charge, le chef du Hezbollah évoque un obscur projet de loi qui serait
en cours d’étude au Congrès américain qui « ordonne le gouvernement
américain d’armer des composantes irakiennes indépendamment du
gouvernement irakien ». J’ai testé ensuite le Hezbollah sur la SYRIE.
Hassan Nasrallah met en garde « les Syriens et les Libanais » contre «
cette guerre psychologique » menée depuis la chute de Jisr el-Choughour
et d’Idlib, « ces rumeurs et ces mensonges » sur la fin imminente du
régime syrien. J’ai testé enfin le Hezbollah sur le LIBAN.
Pour justifier une intervention d’une milice libanaise en Syrie, il
fallait trouver une 1re fatwa. « Nous étions au courant des intentions
des groupes armés... l’occupation de vastes territoires libanais et les
assauts contre l’armée libanaise et les citoyens... cette question a
besoin d’un traitement radical ». Difficile de ne pas être d’accord. Ce
qui pose problème c’est la 2e fatwa. « Si l’Etat (libanais) était en
mesure d’assumer ses responsabilités, nous serions tous avec lui ». A
force de tirer sur la corde, le Hezbollah pousse les Libanais qui sont
en désaccord profond avec sa politique djihadiste transfrontalière et
son isolationnisme communautaire intrafrontalier, vers trois
catastrophes.dimanche 10 mai 2015
J’ai testé le Hezbollah et voici ce qu’il en sort : ‘el-qalamoun, wa ba3da el-qalamoun, wa ma ba3da ba3da el-qalamoun’ (Art.287)
Et si je testais le Hezbollah
pour vous ? Rien de plus simple, il suffit de prendre le discours de
sayyed Hassan Nasrallah du 5 mai 2015 et de le décortiquer. Commençons
donc ce test par le YEMEN.
Pour le chef du Hezbollah « nous sommes de nouveau devant une tromperie
et une grande duperie ». Après le Yémen, j’ai testé le Hezbollah sur l’IRAK. D’emblée, sayyed Hassan nous met en garde. « Le véritable but des Etats-Unis est la partition des Etats de la région sur une
base communautaire et ethnique... Irak, Syrie, Yémen ». Comme élément à
charge, le chef du Hezbollah évoque un obscur projet de loi qui serait
en cours d’étude au Congrès américain qui « ordonne le gouvernement
américain d’armer des composantes irakiennes indépendamment du
gouvernement irakien ». J’ai testé ensuite le Hezbollah sur la SYRIE.
Hassan Nasrallah met en garde « les Syriens et les Libanais » contre «
cette guerre psychologique » menée depuis la chute de Jisr el-Choughour
et d’Idlib, « ces rumeurs et ces mensonges » sur la fin imminente du
régime syrien. J’ai testé enfin le Hezbollah sur le LIBAN.
Pour justifier une intervention d’une milice libanaise en Syrie, il
fallait trouver une 1re fatwa. « Nous étions au courant des intentions
des groupes armés... l’occupation de vastes territoires libanais et les
assauts contre l’armée libanaise et les citoyens... cette question a
besoin d’un traitement radical ». Difficile de ne pas être d’accord. Ce
qui pose problème c’est la 2e fatwa. « Si l’Etat (libanais) était en
mesure d’assumer ses responsabilités, nous serions tous avec lui ». A
force de tirer sur la corde, le Hezbollah pousse les Libanais qui sont
en désaccord profond avec sa politique djihadiste transfrontalière et
son isolationnisme communautaire intrafrontalier, vers trois
catastrophes.
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