Cela fait un an que le Liban n’a plus de président de la République.
On peut encore disserter pendant une autre année reconductible, jusqu’au
dernier jour de ce mandat virtuel qui prendra fin en 2020, sur les
raisons de ce triste blocage de la vie politique libanaise, sans réussir
pour autant à faire avancer la réflexion d’un iota. En même temps, il
est impossible de laisser passer cette date comme si de rien n’était. En
pensant à un angle original pour aborder la présidentielle
libanaise, je me suis dit que le mieux à faire serait d’aller voir où
ils en sont nos principaux candidats à la présidence de la République
libanaise, Michel Aoun et Samir Geagea, et de savoir ce qu’en pense le principal acteur de l’échiquier politique du Liban, Hassan Nasrallah.
La problématique de la présidentielle libanaise est simple pour les
trois hommes, mais pas pour les mêmes raisons. Le point sur la vacance
présidentielle libanaise, avec en bonus deux représentations graphiques
édifiantes et un tour de prestidigitation par l’illusionniste du roi
Louis XVIII, que j’ai ressuscité pour vous jouer son célèbre numéro :
sortir un lapin de son chapeau.