lundi 25 mai 2015

Michel Aoun bat son propre record : il est désormais impliqué dans 99,62% des 1304 jours de vacance du pouvoir au Liban (Art.289)



Cela fait un an que le Liban n’a plus de président de la République. On peut encore disserter pendant une autre année reconductible, jusqu’au dernier jour de ce mandat virtuel qui prendra fin en 2020, sur les raisons de ce triste blocage de la vie politique libanaise, sans réussir pour autant à faire avancer la réflexion d’un iota. En même temps, il est impossible de laisser passer cette date comme si de rien n’était. En pensant à un angle original pour aborder la présidentielle libanaise, je me suis dit que le mieux à faire serait d’aller voir où ils en sont nos principaux candidats à la présidence de la République libanaise, Michel Aoun‬ et Samir Geagea‬, et de savoir ce qu’en pense le principal acteur de l’échiquier politique du ‪‎Liban‬, Hassan Nasrallah‬. La problématique de la présidentielle libanaise est simple pour les trois hommes, mais pas pour les mêmes raisons. Le point sur la vacance présidentielle libanaise, avec en bonus deux représentations graphiques édifiantes et un tour de prestidigitation par l’illusionniste du roi Louis XVIII, que j’ai ressuscité pour vous jouer son célèbre numéro : sortir un lapin de son chapeau.

© 2011-2020 Bakhos Baalbaki