Carte partielle d'Internet, basée sur les données au 15 janvier 2005. Chaque ligne lie deux nœuds, représentant deux adresses IP. Auteur : The Opte Project |
La vie sur Internet et les réseaux
sociaux, l’agora des temps modernes, n’est vraiment pas un long fleuve
tranquille. Je peux vous l’assurer en connaissance de cause. Chose
inimaginable dans la vie réelle, on peut avoir des échanges multiples
tous les jours avec des dizaines de personnes d’horizons différents.
D’après mon expérience, tout sujet au Liban a le potentiel intrinsèque de conduire à une discussion passionnée. Rajoutez à cela que certains de ce cha3eb lebnen
el 3azim à l’orgueil démesuré ont cette fâcheuse tendance à s’obstiner
jusqu’aux confins du ridicule pour avoir le dernier mot. Face à cette
problématique nouvelle de la vie en société, il est évident qu’il faut
un « code de déontologie », quand on est sur les murs des autres, et un «
règlement interne » pour gérer les interactions humaines sur son propre
mur. En y réfléchissant bien, j’ai découvert que contrairement à ce que
je pensais au départ, le blocage
et le bannissement sont des règles libératrices et démocratiques. Ce
sont les attaques personnelles et obsessionnelles, les incivilités et la
vulgarité, qui sont anti-démocratiques non seulement par leur caractère
agressif, mais aussi, par leurs effets malsains qui visent à détourner,
étouffer et parasiter le débat démocratique en cours.