jeudi 27 mars 2014

Pour l’abolition de la peine de mort au Liban


A l’occasion de la publication du rapport d’Amnesty International sur les condamnations à mort et les exécutions survenues au cours de l’année 2013 (résumé dans cette vidéo), je voudrais confirmer ma position pour l’abolition de cet acte cruel au Liban. Je rejoins Amnesty International dans son « opposition à la peine de mort en toutes circonstances et sans aucune exception, indépendamment de la nature et des circonstances du crime commis, de la situation du condamné, de sa culpabilité ou de son innocence, ou encore de la méthode utilisée pour procéder à l’exécution... Il s'agit de la peine la plus cruelle, inhumaine et dégradante qui soit, et d'une violation du droit à la vie ».

La peine de mort au Liban en 2013 / Amnesty International

« Pour la neuvième année consécutive il n'a été procédé à aucune exécution au Liban. A la connaissance d'Amnesty International, aucune condamnation à mort n'a été prononcée lors de procès dans lesquels l'accusé était présent. En revanche, sept peines capitales ont été prononcées par des tribunaux civils et militaires jugeant des personnes en leur  absence. Cinq condamnations, dont une par contumace, ont été prononcées pour un attentat à la bombe commis en 2008, et deux autres contre des hommes déclarés coupables de collaboration avec Israël. La dernière exécution dans le pays remonte à 2004, et la précédente à 1998.

En octobre, le ministre de la Justice, Chakib Cortbaoui, et le président de la Commission parlementaire des droits de l'homme, Michel Moussa, ont pris position contre la peine de mort. Le droit à la vie passe avant toute chose, c’est le premier des droits humains, a déclaré le ministre, qui a souligné qu'il n’existait pas de lien entre la peine de mort et le recul de la criminalité. Aux termes de la législation libanaise, la peine capitale doit être approuvée par le président, le Premier ministre et le ministre de la Justice pour être appliquée. »


PAYS NON ABOLITIONNISTES
Pays dont la législation prévoit la peine de mort pour des crimes de droit commun:
Afghanistan, Antigua-et-Barbuda, Arabie saoudite, Autorité palestinienne, Bahamas, Bahreïn, Bangladesh, Barbade, Bélarus, Belize, Botswana, Chine, Comores, Corée du Nord, Cuba, Dominique, Égypte, Émirats arabes unis, États-Unis, Éthiopie, Gambie, Guatemala, Guinée, Guinée équatoriale, Guyana, Inde, Indonésie, Irak, Iran, Jamaïque, Japon, Jordanie, Koweït, Lesotho, Liban, Libye, Malaisie, Nigeria, Oman, Ouganda, Pakistan, Qatar, République démocratique du Congo, Sainte-Lucie, Saint-Kitts-et-Nevis, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Singapour, Somalie, Soudan, Soudan du Sud, Syrie, Taiwan, Tchad, Thaïlande, Trinité-et-Tobago, Viêt-Nam, Yémen, Zimbabwe.


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