vendredi 29 mai 2020

Réflexion de confinement : s’interroger sur l’influence de certaines activités humaines sur la qualité de vie ! Cas Disneyland Paris (Art.789)


Plus de 15 millions de visiteurs par an pour le divertissement, 42 000 par jour en moyenne, et 16 500 employés à l’œuvre, pour faire tourner la machine économique. C’était une ville à part entière avec ses lieux de divertissement, sa gare, ses hôtels, ses restaurants, ses boutiques, ses cinémas. Et pourtant, malgré le déconfinement du 11 mai, il n’y avait personne en cette belle fin de journée printanière, hier, sur les 22,5 km2 du domaine de « Disneyland Paris ». Wala doumaré, quelques chats faisant la sieste et des oiseaux qui s’en donnaient à cœur joie. Le calme régnait sur cette contrée du pays d’entre les deux fleuves, la Seine-et-Marne. Fermés depuis le 14 mars 2020, à cause de la pandémie de Covid-19, les deux parcs d’attraction n’ouvriront pas avant le 22 juin, au minimum.

L’ambiance est inquiétante pour certains, apaisante pour d’autres, surréaliste pour tous. La reprise progressive des activités économiques en France, au Liban et partout dans le monde, s’accompagne d’une augmentation de l’agitation humaine et d’une hausse générale du niveau acoustique dans les villes. Les voitures, les motos, les embouteillages, les marteaux-piqueurs, les interminables chantiers, les couloirs aériens, les afflux touristiques, les pompes à eau, les karchers, les aspirateurs, les taille-haies, les tondeuses, et j’en passe et des meilleurs, la liste des bruits parasites qui nous pourrissent la vie est bien longue, hélas.

Malgré le drame humain et économique de la pandémie, le confinement nous a donné une chance inouïe de ralentir notre rythme de vie et de baisser les décibels générés par nos activités individuelles et collectives. Il nous a donné la chance inouïe de déguster un autre mode de vie, mais aussi de consacrer plus de temps à la réflexion. Double raison pour aller jusqu’au bout ! Aujourd’hui, on ne peut que s’interroger sur l’influence de certaines activités humaines sur la qualité de vie. On doit le faire. Nom de Dieu, ne pouvons-nous pas vivre et travailler, se divertir et prospérer, aller et venir, en « mode silencieux », enfin, en générant moins de bruit, comme les hiboux* par exemple ? Ça serait chouette* quand même ☺️

* Contrairement aux autres oiseaux, le vol de ces rapaces nocturnes ne génère aucun bruit ! Zéro décibel. Il est d’une élégance incroyable. Ces animaux sont des merveilles de la nature pour un tas de raisons. Et ce n’est pas par hasard, que cette dernière était le symbole de l’Athènes antique.


© 2011-2020 Bakhos Baalbaki