vendredi 26 juillet 2019

La survie de l'humanité en plein changement climatique, dépendra des arbres d'ornement des trottoirs et des routes (Art.626)


Pour célébrer le jumelage météorologie de Bagdad avec Paris hier, 43° l'après-midi et 32° à minuit, avec un taux d'humidité comparable autour de 25%, une photo rafraichissante. Vous voyez qu'avant de débattre sur l'intelligence artificielle, nous devons admirer l'intelligence animale et la bêtise humaine ☺️ Qui a déjà été berger-ère dans une vie antérieure ou montagnard-e du Mont-Liban ayant 'markad 3anzét bé jabal lebnan', connait bien ce phénomène. Ne ratez pas le commentaire qui l'accompagne : "Nous espérons que cette photo éveillera la conscience de l'importance des arbres..."

Espérons que la majorité des êtres humains le comprendra. Parce ce que les Ovis aries eux l'ont compris grâce à leur expérience. Non mais vous imaginez quoi, maman-brebis et papa-mouton ont dit aux agneaux Wouly & Woolie : "Hein les petits venez ici. Quand vous êtes sous un soleil de plomb dans une contrée où les Homo sapiens -oui oui ces énergumènes qui croient sortir de la cuisse de Jupiter et se considèrent comme le centre du monde- ont tout rasé et n'en plantent pas par bêtise, et que vous voyez une éolienne, vous vous mettez dans son ombre! Okay, vous avez compris?" 😋

En fait, ils l'ont fait. Mêêêêêêê, bêla le beau Wooly, bêêêêêêê, bêla la belle Woolie. Pourvu que la majorité des Libanais fasse de même ! Car pour l'instant, le sort des malheureux graines et plants qui parviennent à pousser au Liban est soit l'abattage pour cause de bétonnage et d'asphaltage, nék* ekhet el akhdar wel yébiss!, soit la réduction en stupides boules ou cubes décoratifs, comme le font les municipalités, satlanett baladiyett beirout, jounieh, saida, sour, trablouss, zouk, baalbak, wa hallouma jara.

Je réitère ma proposition d'établir au niveau national un projet d'envergure pour le reboisement massif de toutes les rues et routes des villes et villages au Liban, et aux quatre coins du monde aussi, avec de grands arbres svp, des espèces locales (pour le Liban ça sera des ficus, chênes, pins, cèdres, platanes, peupliers, noyers, oliviers, plaqueminiers, vignes, etc.), et pas de fazlakett (pruniers japonais, paulownia et je ne sais quoi d'autres), pour faire du pays du Cèdre non seulement un havre de beauté et de fraicheur, mais aussi un exemple à suivre dans le monde entier. Non, je ne flatte pas l'ego libanais, ça ne fait pas partie de la politique de la maison. J'ai des ambitions démesurées pour cette belle contrée où coulaient jadis le lait et le miel, et qui se détériore à vue d'oeil à cause de la bêtise humaine des dirigeants et des citoyens. Et pas besoin de gaspiller l'argent public dans les poches des McKinsey & Co, pour imaginer de grands projets pour notre pays.

Si, si, on peut devenir non seulement un havre de beauté et de fraicheur, mais aussi un exemple à suivre dans le monde entier, et à moindre frais svp et malgré tout ce qui va mal, avec une prise de conscience, de la bonne volonté, une vision à long terme et beaucoup d'efforts. On gagnera en confort visuel, en fraicheur, en air sain, en santé, en apaisement psychologique, en tranquillité, en tourisme local, régional et international, et j'en passe et des meilleurs. C'est comme ça qu'on préparera l'avenir intelligemment. Avant de booster l'économie ici et ailleurs, il faut s'assurer de pouvoir rester dans des contrées vivables. La survie dans de bonnes conditions malgré le changement climatique, d'une humanité engagée dans la cupidité, le profit et une stupide croissance sans fin, dépendra des arbres d'ornement des trottoirs et des routes 🌳 #décroissance #reboisement #Liban


© 2011-2020 Bakhos Baalbaki