Jamais la pluie ne s’est fait autant attendre et prier au #Liban. Elle a fini par tomber mardi soir sur une terre brulée au plus haut degré. Elle a soulagé la douleur des femmes et apaiser l’esprit des hommes, tous éprouvés par ces 48 heures passées au cœur de l’enfer. Comme les 140 foyers d’incendies sont circonscrits, les dirigeants du Liban voudraient classés l’affaire pour éviter d’avoir à rendre des comptes. Pour y parvenir au plus vite, ils tentent de créer des diversions comme la possibilité de taxer les communications via WhatsApp et Viber, 20 cents/appel, une première mondiale (finalement retirée). Nous comprenons leur panique, mais c’est trop tôt pour tourner la page, nous sommes en deuil et en colère.
Ce jeudi matin, l’heure n’est plus aux lamentations, mais aux interrogations. Pourquoi? Le président de la République libanaise, Michel Aoun, a raison de « demander l’ouverture d’une enquête ». A mon humble avis, celle-ci doit commencer par le témoignage de Ziad Baroud, personnalité intègre, il était au ministère de l’Intérieur au moment de l’achat des hélicoptères, il confirme que le coût de la maintenance est relativement faible. Elle doit passer ensuite par les hauts responsables de l'armée libanaise, qui ont RECOMMANDÉ à la Défense civile d'acheter des hélicoptères bombardiers d'eau de type Sikorsky, parfaitement ADAPTÉS à la nature et à la géographie libanaises. L'enquête doit se poursuivre avec Fady Jreissati, personnage pompeux, il est au cœur de l’affaire des Sikorsky.
De l'aveu même de monsieur-roule-en-voiture-hybride-genre-je-suis-un-bobo-écolo, aveu involontaire et qui ne dure que 50 secondes, perdu dans un reportage de la MTV, on apprend que l’actuel ministre de l’Environnement s’apprêtait à gaspiller 8 millions $ pour acheter de nouveaux avions bombardiers d’eau en Espagne, avec de l’argent public bien entendu, alors qu’ « ils » ne trouvaient pas 100 000 $/an pour assurer la maintenance de trois hélicoptères bombardiers d’eau Sikorsky achetés grâce à des dons privés en 2009 pour 16 millions de dollars, puis abandonnés exprès à la rouille dans un coin de l’aéroport de Beyrouth ! Alors, le lien est clair ou je vous fais un dessin ? En un mot, nous sommes face à un scandale d’Etat et de la négligence dont les conséquences sont désastreuses, à tous les niveaux, humain, animal et environnemental.
Une enquête doit avoir lieu pour déterminer qui sont les complices de Fady Jreissati et infliger des sanctions exemplaires aux irresponsables. En attendant, s’il y a quelqu’un qui ne doit plus nous faire entendre sa voix, lézim yi sedd bouzo wou ni3o wou ma yisamé3na sawto, c’est bien l’actuel ministre libanais de l’Environnement. Dans n’importe quel pays normal, ce scandale fera tomber le ministre qui l’a provoqué, par démission ou par limogeage.
Ce jeudi matin, l’heure n’est plus aux lamentations, mais aux interrogations. Pourquoi? Le président de la République libanaise, Michel Aoun, a raison de « demander l’ouverture d’une enquête ». A mon humble avis, celle-ci doit commencer par le témoignage de Ziad Baroud, personnalité intègre, il était au ministère de l’Intérieur au moment de l’achat des hélicoptères, il confirme que le coût de la maintenance est relativement faible. Elle doit passer ensuite par les hauts responsables de l'armée libanaise, qui ont RECOMMANDÉ à la Défense civile d'acheter des hélicoptères bombardiers d'eau de type Sikorsky, parfaitement ADAPTÉS à la nature et à la géographie libanaises. L'enquête doit se poursuivre avec Fady Jreissati, personnage pompeux, il est au cœur de l’affaire des Sikorsky.
De l'aveu même de monsieur-roule-en-voiture-hybride-genre-je-suis-un-bobo-écolo, aveu involontaire et qui ne dure que 50 secondes, perdu dans un reportage de la MTV, on apprend que l’actuel ministre de l’Environnement s’apprêtait à gaspiller 8 millions $ pour acheter de nouveaux avions bombardiers d’eau en Espagne, avec de l’argent public bien entendu, alors qu’ « ils » ne trouvaient pas 100 000 $/an pour assurer la maintenance de trois hélicoptères bombardiers d’eau Sikorsky achetés grâce à des dons privés en 2009 pour 16 millions de dollars, puis abandonnés exprès à la rouille dans un coin de l’aéroport de Beyrouth ! Alors, le lien est clair ou je vous fais un dessin ? En un mot, nous sommes face à un scandale d’Etat et de la négligence dont les conséquences sont désastreuses, à tous les niveaux, humain, animal et environnemental.
Une enquête doit avoir lieu pour déterminer qui sont les complices de Fady Jreissati et infliger des sanctions exemplaires aux irresponsables. En attendant, s’il y a quelqu’un qui ne doit plus nous faire entendre sa voix, lézim yi sedd bouzo wou ni3o wou ma yisamé3na sawto, c’est bien l’actuel ministre libanais de l’Environnement. Dans n’importe quel pays normal, ce scandale fera tomber le ministre qui l’a provoqué, par démission ou par limogeage.