jeudi 10 octobre 2019

L’offensive d’Erdogan en Syrie met le monde face à un chantage, un dilemme et une honte certaine (Art.649)


🇹🇷 48 heures à peine après le début des combats dans les régions frontalières du nord de la #Syrie, contrôlées actuellement par les Kurdes, les pays occidentaux, notamment européens, et les pays arabes, notamment le Liban, se trouvent devant un chantage et un dilemme :
. D’un côté, si l’offensive turque en Syrie est entravée, #Erdogan menace d’ouvrir ses frontières et de laisser filer à l'anglaise 3,6 millions de réfugiés syriens.
. D'un autre côté, si l’offensive turque se déroule comme prévu, les forces kurdes ont averti, étant donné les impératifs militaires, elles ne seraient plus en mesure d’assurer le contrôle des camps de prisonniers, plus de 10 000 jihadistes de Daech & Co, pourraient se retrouver libres comme l’air.

Erdogan est très pressé pour au moins trois raisons, ce qui explique ses menaces. L’offensive turque en Syrie a provoqué un tollé au niveau international. Malgré cela, elle continue pour le deuxième jour, comme si de rien n’était. Si elle n’est pas stoppée, hélas, nous risquons d’avoir et les 3,6 millions de réfugiés et les 10 000 jihadistes.

C’est pour dire qu’il est temps que l’Union européenne et le Conseil de sécurité de l’ONU infligent un camouflet au plan du nouveau gardien de la Sublime porte. Non seulement, il faut se montrer reconnaissants à l'égard des #Kurdes syriens, les fers de lance de la lutte contre les terroristes de #Daech & Co, mais en plus, il faut faire savoir à ce dernier, que son chantage abject est nul et non avenu : les réfugiés dont la situation ne demande pas une protection internationale, doivent être reconduits à leurs points de départ, comme le prévoit l’accord conclu par l’Union européenne avec la #Turquie en mars 2016, pour six milliards d’euros svp !


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