Entre les 28 et 31 octobre, Beirut Madinati - بيروت مدينتي a publié sur sa page quatre affiches numériques attractives sous le titre « les étapes constitutionnelles pour répondre aux revendications des gens », et sous le hashtag « pas de dramatisation, il y a des alternatives ». L’objectif évident est de démontrer aux sceptiques le sérieux des diverses propositions, que l'on retrouve chez beaucoup de révolutionnaires. Un détail m'a attiré l'attention. Il est dans l'étape numéro 2. Selon ces militants de la société civile, après la démission du gouvernement, « le Parlement organise des consultations obligatoires qui incluront le nom du chef du nouveau gouvernement et informe le président de la République actuel des résultats. Articles 53 et 69 ».
Il s'agit d'une info farfelue complètement fausse que j’ai relevée dans mon article du 29 octobre. Beirut Madinati a manifestement compris le texte de la Constitution à l’envers : c’est le président de la République qui effectue les consultations et informe le chef du Parlement des résultats. Le mouvement issu des élections municipales vient de corriger sa mauvaise lecture de l’article 53 de la Constitution comme le montre le montage ci-dessous : à droite, la version du 28 oct., à gauche celle du 31 oct. Un incident fâcheux pour qui prétend fournir une feuille de route au pouvoir politique en place pour sortir notre pays de la crise 🤔
Il s'agit d'une info farfelue complètement fausse que j’ai relevée dans mon article du 29 octobre. Beirut Madinati a manifestement compris le texte de la Constitution à l’envers : c’est le président de la République qui effectue les consultations et informe le chef du Parlement des résultats. Le mouvement issu des élections municipales vient de corriger sa mauvaise lecture de l’article 53 de la Constitution comme le montre le montage ci-dessous : à droite, la version du 28 oct., à gauche celle du 31 oct. Un incident fâcheux pour qui prétend fournir une feuille de route au pouvoir politique en place pour sortir notre pays de la crise 🤔