Le Coronavirus a cet extraordinaire pouvoir de faire oublier les scandales de ce bas monde ! Temporairement, fort heureusement 😋 Alors que le Liban fait 10 452 km2, plus de 10 milliards de mètres carrés, التيار الوطني الحر n’a rien trouvé de mieux que de construire son QG de 14 000 m2 sur le promontoire historique de Nahr el-Kalb, un site préservé depuis quatre millénaires 🤔
Le 18 et le 24 février, j’ai publié deux réquisitoires accablants contre ce projet mégalomaniaque qui reflète la triple incapacité du Courant patriotique libre de respecter l’ensemble des lois en vigueur dans notre pays, de se montrer digne de préserver l’un des monuments historiques les plus précieux du patrimoine libanais (qui se trouve par hasard au milieu d’une région chrétienne) et de valoriser un site historique national au lieu de le dévaloriser. Nous étions légion pour dénoncer la bataille don quichottienne de Gebrane Bassil pour s’accaparer un site qui représente 3 500 ans de l’histoire du Liban et s’approprier un promontoire archéologique pour des raisons nombrilistes, immatures et politiciennes, être vu du Nord au Sud et d’Est en Ouest.
Le CPL dit fièrement qu’il a obtenu toutes les autorisations nécessaires, alors que depuis 2003, la Direction générale des antiquités au Liban a classé la zone en terrain non constructible. Le CPL prétend prévoir un retrait de 20 mètres supplémentaires entre son QG et le site historique, une distance grotesque eu égard aux normes nationales et internationales, selon lesquelles le périmètre de protection des monuments historiques doit être au minimum de 500 mètres.
Pire encore, depuis 2005, ce site archéologique exceptionnel du Mont-Liban est inscrit sur le « Registre de la Mémoire du Monde ». Depuis le 11 juillet 2019, le Liban demande à l'Unesco d'aller plus loin pour classer le site de Nahr el-Kalb sur la « Liste du patrimoine mondial » de l’humanité, au même titre que Baalbek, Byblos, Anjar, Tyr, ainsi que la vallée de la Qadisha et la forêt de Cèdres à Arz.
Dans mon premier réquisitoire je me demandais « si la construction du nouveau siège du CPL ne menace pas sérieusement l’inscription du site de Nahr el-Kalb sur la Liste du patrimoine mondial de l’humanité ». Dans mon second réquisitoire nous étions nombreux à « (soussigner et déclarer) le Président de la République Michel Aoun (ex-chef du CPL), et le Premier ministre Hassann Diab, coupables de négligence alors que le projet du CPL menace les chances du Liban d’obtenir le classement du promontoire de Nahr el-Kalb sur la liste du Patrimoine mondial de l’humanité de l'UNESCO ». Hélas, j'ai le regret de vous annoncer que c’est chose faite.
Dans cette « Lettre ouverte de l'UNESCO en réponse au projet de construction du site archéologique de Nahr El-Kalb au Liban », datant du vendredi 3 avril 2020, Mechtild Rössler, fait savoir que « le Centre du patrimoine mondial a exprimé ses préoccupations aux autorités compétentes ». Elle rappelle aussi qu'en signant la Convention du patrimoine mondial, le Liban s’est engagé à « veiller à ce que des mesures efficaces et actives soient prises (…) afin d’assurer l'identification, la protection, la conservation, la mise en valeur et la transmission aux générations futures du patrimoine culturel et naturel situé sur son territoire ».
Comme ce n’est pas le cas pour Nahr el-Kalb en particulier, la directrice du Centre du Patrimoine mondial fait savoir gentiment que « le projet de construction du site archéologique de Nahr El-Kalb pourrait avoir un impact majeur sur le site, et peut-être, compromettre toute future proposition d'inscription au patrimoine mondial ». En d’autres termes, moins diplomatiques, les Libanais doivent savoir que l’inscription du promontoire de Nahr el-Kalb comme patrimoine de l’humanité n’aura probablement pas lieu, par la faute du CPL et de Gebrane Bassil. Et pendant ce temps, Hassann Diab & Co sont toujours aux abonnés absents. Le narcissique-en-chef se targue même d'avoir réalisé 57% de son programme 🤫
Le 18 et le 24 février, j’ai publié deux réquisitoires accablants contre ce projet mégalomaniaque qui reflète la triple incapacité du Courant patriotique libre de respecter l’ensemble des lois en vigueur dans notre pays, de se montrer digne de préserver l’un des monuments historiques les plus précieux du patrimoine libanais (qui se trouve par hasard au milieu d’une région chrétienne) et de valoriser un site historique national au lieu de le dévaloriser. Nous étions légion pour dénoncer la bataille don quichottienne de Gebrane Bassil pour s’accaparer un site qui représente 3 500 ans de l’histoire du Liban et s’approprier un promontoire archéologique pour des raisons nombrilistes, immatures et politiciennes, être vu du Nord au Sud et d’Est en Ouest.
Le CPL dit fièrement qu’il a obtenu toutes les autorisations nécessaires, alors que depuis 2003, la Direction générale des antiquités au Liban a classé la zone en terrain non constructible. Le CPL prétend prévoir un retrait de 20 mètres supplémentaires entre son QG et le site historique, une distance grotesque eu égard aux normes nationales et internationales, selon lesquelles le périmètre de protection des monuments historiques doit être au minimum de 500 mètres.
Pire encore, depuis 2005, ce site archéologique exceptionnel du Mont-Liban est inscrit sur le « Registre de la Mémoire du Monde ». Depuis le 11 juillet 2019, le Liban demande à l'Unesco d'aller plus loin pour classer le site de Nahr el-Kalb sur la « Liste du patrimoine mondial » de l’humanité, au même titre que Baalbek, Byblos, Anjar, Tyr, ainsi que la vallée de la Qadisha et la forêt de Cèdres à Arz.
Dans mon premier réquisitoire je me demandais « si la construction du nouveau siège du CPL ne menace pas sérieusement l’inscription du site de Nahr el-Kalb sur la Liste du patrimoine mondial de l’humanité ». Dans mon second réquisitoire nous étions nombreux à « (soussigner et déclarer) le Président de la République Michel Aoun (ex-chef du CPL), et le Premier ministre Hassann Diab, coupables de négligence alors que le projet du CPL menace les chances du Liban d’obtenir le classement du promontoire de Nahr el-Kalb sur la liste du Patrimoine mondial de l’humanité de l'UNESCO ». Hélas, j'ai le regret de vous annoncer que c’est chose faite.
Dans cette « Lettre ouverte de l'UNESCO en réponse au projet de construction du site archéologique de Nahr El-Kalb au Liban », datant du vendredi 3 avril 2020, Mechtild Rössler, fait savoir que « le Centre du patrimoine mondial a exprimé ses préoccupations aux autorités compétentes ». Elle rappelle aussi qu'en signant la Convention du patrimoine mondial, le Liban s’est engagé à « veiller à ce que des mesures efficaces et actives soient prises (…) afin d’assurer l'identification, la protection, la conservation, la mise en valeur et la transmission aux générations futures du patrimoine culturel et naturel situé sur son territoire ».
Comme ce n’est pas le cas pour Nahr el-Kalb en particulier, la directrice du Centre du Patrimoine mondial fait savoir gentiment que « le projet de construction du site archéologique de Nahr El-Kalb pourrait avoir un impact majeur sur le site, et peut-être, compromettre toute future proposition d'inscription au patrimoine mondial ». En d’autres termes, moins diplomatiques, les Libanais doivent savoir que l’inscription du promontoire de Nahr el-Kalb comme patrimoine de l’humanité n’aura probablement pas lieu, par la faute du CPL et de Gebrane Bassil. Et pendant ce temps, Hassann Diab & Co sont toujours aux abonnés absents. Le narcissique-en-chef se targue même d'avoir réalisé 57% de son programme 🤫