Beaucoup de compatriotes n’ont pas compris pourquoi l’Iran est pointé du doigt ces derniers jours, pourquoi certains réclamaient l’arrêt total du trafic aérien avec la Perse et surtout, pourquoi le « coronavirus iranien » encore plus que le « coronavirus italien », attire autant l'attention des Libanais 😳
Non, ce n’est ni de l’ostracisme primaire, ni à cause du Hezbollah, ni en rapport avec la diffusion récente d’Argo le film de Ben Affleck sur la prise d’otages à Téhéran en 1979. Mais alors pourquoi ?
. Primo, parce qu’après la Chine, la Corée du Sud et le Japon, l’Iran est le pays le plus frappé par le nouveau virus. Officiellement, on compte une centaine de cas et une quinzaine de morts.
. Secundo, parce que c’est un secret de Polichinelle, le régime des mollahs aurait trafiqué les chiffres officiels, craignant la colère du peuple iranien. La réalité serait plus dramatique selon certains responsables iraniens eux-mêmes, comme ce député de Qom, une ville de pèlerinage pleinement touchée. C’est ce qui a amené le gouvernement iranien à s’engager à être plus transparent sur les chiffres, aveu indirect qu'il les a adaptés !
. Tertio, parce que les responsables iraniens ne croient pas à certaines mesures adoptées par les pays durement frappés par l’épidémie. « Nous ne sommes pas partisans de l’isolement sanitaire. Ces mesures ont été prises avant la première guerre mondiale pour éviter la propagation de certaines maladies comme la peste. Non mais, qu’adviennent les habitants lorsqu’on met toute une ville en quarantaine ? » Dixit le vice-ministre iranien de la santé, Iraj Harirchi, qui sous-entend que l’Iran est en avance sur le reste du monde dans la stratégie de lutte contre les épidémies, que l’isolement sanitaire conduirait forcément à une hécatombe et qu’il vaudrait mieux diluer le virus dans la population générale nationale et internationale plutôt que de tenter de le contenir dans une zone délimitée afin de freiner au maximum sa propagation. Mais voyons !
Tout au long de la conférence de presse tenue lundi avec le porte-parole du gouvernement iranien, le pauvre Iraj n’a pas arrêté de s’essuyer le front avec des mouchoirs. Quand il n’avait pas la parole, on le voyait déconcentré, il avait manifestement chaud et toussait comme un malade. On a mis tout cela sur le compte du stress. Il n’a pas fallu longtemps pour que l’histoire se montre d’une ironie cruelle et implacable.
Quelques heures après son passage devant les journalistes hier, se sentant de plus en plus mal, le vice-ministre iranien de la santé a dû se faire examiner ou on l'a forcé à le faire. Et là, le diagnostic est tombé cet après-midi comme un couperet, Iraj Harirchi lui-même est diagnostiqué positif, il est infecté par Covid-19. Aussitôt, il a été mis en quarantaine !
Une tragicomédie qui montre avec quelle légèreté certains responsables iraniens jouent avec la santé de la population iranienne, pour camoufler leur incompétence en la matière et leur défiance maladive de la communauté internationale. C'est une affaire interne. Toutefois, parce que le ministre libanais de la santé, Hamad Ali Hassan, nommé par le Hezbollah, a mis des gants au sujet de l'Iran, avant d'aborder la question des mesures les plus appropriées pour faire face au « coronavirus iranien », l'affaire iranienne nous concerne aujourd'hui. L'évidence crève les yeux. Les autorités iraniennes ne sont pas à la hauteur de la menace infectieuse. Le « coronavirus italien » est tout aussi ignoble, mais au moins les Italiens eux, déploient tous les moyens possibles et imaginables pour le contenir et le freiner, sans y mettre d'idéologie, ils n'ont pas hésité à recourir à l'isolement des personnes et à la mise en quarantaine des villes infectées sévèrement, ce qui n'est absolument pas le cas de l'Iran.
La décision du gouvernement de Hassann Diab cet après-midi qui se contente « de contrôler le trafic aérien et d'arrêter les vols religieux vers les pays où le Coronavirus circule », est consternante étant donné la menace sanitaire qui pèse sur le monde en général et le Liban entre autres. La tragicomédie iranienne doit conduire le pays du Cèdre à fermer son aéroport aux vols en provenance de l’Iran, sur le champ et jusqu’à nouvel ordre. Pas parce que le coronavirus iranien est plus infecte que le coronavirus italien, mais plutôt parce les responsables iraniens sont incompétents par rapport aux responsables italiens. Il faut protéger les Libanais des graves conséquences de la paranoïa du régime iranien des mollahs, une véritable pandémie de Coronavirus, surtout que les responsables libanais semblent eux aussi réfractaires à l'isolement collectif de ceux qui viennent de régions particulièrement touchées.
Non, ce n’est ni de l’ostracisme primaire, ni à cause du Hezbollah, ni en rapport avec la diffusion récente d’Argo le film de Ben Affleck sur la prise d’otages à Téhéran en 1979. Mais alors pourquoi ?
. Primo, parce qu’après la Chine, la Corée du Sud et le Japon, l’Iran est le pays le plus frappé par le nouveau virus. Officiellement, on compte une centaine de cas et une quinzaine de morts.
. Secundo, parce que c’est un secret de Polichinelle, le régime des mollahs aurait trafiqué les chiffres officiels, craignant la colère du peuple iranien. La réalité serait plus dramatique selon certains responsables iraniens eux-mêmes, comme ce député de Qom, une ville de pèlerinage pleinement touchée. C’est ce qui a amené le gouvernement iranien à s’engager à être plus transparent sur les chiffres, aveu indirect qu'il les a adaptés !
. Tertio, parce que les responsables iraniens ne croient pas à certaines mesures adoptées par les pays durement frappés par l’épidémie. « Nous ne sommes pas partisans de l’isolement sanitaire. Ces mesures ont été prises avant la première guerre mondiale pour éviter la propagation de certaines maladies comme la peste. Non mais, qu’adviennent les habitants lorsqu’on met toute une ville en quarantaine ? » Dixit le vice-ministre iranien de la santé, Iraj Harirchi, qui sous-entend que l’Iran est en avance sur le reste du monde dans la stratégie de lutte contre les épidémies, que l’isolement sanitaire conduirait forcément à une hécatombe et qu’il vaudrait mieux diluer le virus dans la population générale nationale et internationale plutôt que de tenter de le contenir dans une zone délimitée afin de freiner au maximum sa propagation. Mais voyons !
Tout au long de la conférence de presse tenue lundi avec le porte-parole du gouvernement iranien, le pauvre Iraj n’a pas arrêté de s’essuyer le front avec des mouchoirs. Quand il n’avait pas la parole, on le voyait déconcentré, il avait manifestement chaud et toussait comme un malade. On a mis tout cela sur le compte du stress. Il n’a pas fallu longtemps pour que l’histoire se montre d’une ironie cruelle et implacable.
Quelques heures après son passage devant les journalistes hier, se sentant de plus en plus mal, le vice-ministre iranien de la santé a dû se faire examiner ou on l'a forcé à le faire. Et là, le diagnostic est tombé cet après-midi comme un couperet, Iraj Harirchi lui-même est diagnostiqué positif, il est infecté par Covid-19. Aussitôt, il a été mis en quarantaine !
Une tragicomédie qui montre avec quelle légèreté certains responsables iraniens jouent avec la santé de la population iranienne, pour camoufler leur incompétence en la matière et leur défiance maladive de la communauté internationale. C'est une affaire interne. Toutefois, parce que le ministre libanais de la santé, Hamad Ali Hassan, nommé par le Hezbollah, a mis des gants au sujet de l'Iran, avant d'aborder la question des mesures les plus appropriées pour faire face au « coronavirus iranien », l'affaire iranienne nous concerne aujourd'hui. L'évidence crève les yeux. Les autorités iraniennes ne sont pas à la hauteur de la menace infectieuse. Le « coronavirus italien » est tout aussi ignoble, mais au moins les Italiens eux, déploient tous les moyens possibles et imaginables pour le contenir et le freiner, sans y mettre d'idéologie, ils n'ont pas hésité à recourir à l'isolement des personnes et à la mise en quarantaine des villes infectées sévèrement, ce qui n'est absolument pas le cas de l'Iran.
La décision du gouvernement de Hassann Diab cet après-midi qui se contente « de contrôler le trafic aérien et d'arrêter les vols religieux vers les pays où le Coronavirus circule », est consternante étant donné la menace sanitaire qui pèse sur le monde en général et le Liban entre autres. La tragicomédie iranienne doit conduire le pays du Cèdre à fermer son aéroport aux vols en provenance de l’Iran, sur le champ et jusqu’à nouvel ordre. Pas parce que le coronavirus iranien est plus infecte que le coronavirus italien, mais plutôt parce les responsables iraniens sont incompétents par rapport aux responsables italiens. Il faut protéger les Libanais des graves conséquences de la paranoïa du régime iranien des mollahs, une véritable pandémie de Coronavirus, surtout que les responsables libanais semblent eux aussi réfractaires à l'isolement collectif de ceux qui viennent de régions particulièrement touchées.