mercredi 6 novembre 2019

Le quotidien Libération organise un mariage forcé entre les révolutions irakienne et libanaise (Art.670)


#Libération pris en flagrant délit de pédaler dans le bourghoul de l'Orient et ça donne ce titre à côté de la plaque. A part la rime, pauvre d'ailleurs, le reste ne l'est pas moins pour autant.

Extraits :
- "A #Beyrouth, les manifestants contre la corruption remettent en cause l’influence de Téhéran"
- "L’autre point commun entre les manifestations en Irak et au Liban concerne une remise en question de l’influence de l’Iran."
- "Tout aussi préoccupante, aux yeux du régime iranien, est la contestation du Hezbollah par les manifestants libanais."

Foutaises! A part ces trois allégations généralistes, tout l'article est sur le cas irakien. C'est un mariage forcé on dirait! Du grand n'importe quoi. C'est tout le contraire qui se produit sur le terrain et que je dénonce depuis le premier jour.

La majorité des protestataires libanais, des citoyens excédés aux jeunes révolutionnaires en herbe, aux surfeurs révolutionnaires (Charbel Nahas, Paula Yacoubian, Hicham Haddad, etc.) et aux mouvements plus structurées (Tol3it ri7etkoun, Beirut Madinati, Ta7alouf watani, etc.), en plein délire révolutionnaire évoque tout, absolument tout, sauf l'anomalie que constitue la situation du Hezbollah au Liban, le principal obstacle à l'édification d'un double Etat-état de droit au Liban, qui seule permettra de lutter efficacement contre le clientélisme, le gaspillage de l'argent public, la corruption et l'enrichissement illicite 🤔 #لبنان_ينتفض

#hezb_boit_du_petit_lait 🥛
#longue_vie_aux_autruches 🙊🙉🙈


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