Au moment où j’apprends que le dollar est changé actuellement sur le marché noir libanais contre plus de 2 000 livres, mes yeux tombent sous les coups de l’inscription « In God We Trust » en rafales de six billets. Ohhhh nom de Dieu, je viens de m’apercevoir que j’ai quitté le Liban avec 400 dollars américains dans les poches. Et encore, ça ne date pas d’hier. Mea culpa, mes compatriotes. J’assume entièrement ma responsabilité dans la crise en cours. Seulement à hauteur de 400/6 000 000 000 ième, montant des dollars qui ont disparus dans la nature depuis quelques semaines. En gros, ma7soubkoun est responsable de 1/15 000 000 ième de la situation. Par conséquent, je m’engage en retour à libérer ces 6 billets détenus à l’étranger dans l’économie libanaise le plus rapidement possible 😊
Cela étant dit, mais au fait, si nous pouvons être un million de Libanais de la diaspora ou amis du Liban et des Libanais, ou Libanais ayant des comptes bien à l’abri aux quatre coins de la Terre, paradis fiscaux compris, à ramener et à injecter 6 000 dollars en billets sur le marché libanais, nous pouvons classer la crise actuelle dans les archives. Le problème c’est que rien n’indique que ça ne recommencera pas aussitôt. Plusieurs éléments contribuent à l’instabilité du taux de change actuellement :
- la léthargie d’un pouvoir moribond, avec un président de la République réfugié dans sa tour d’ivoire en serrant la clé de sortie de la crise bien entre ses mains;
- la panique d’une population désemparée ;
- l’impasse politique à cause de l’extrémisme de la majorité des protagonistes, hommes politiques, société civile et citoyens ;
- les restrictions bancaires auxquelles sont soumis les « citoyens ordinaires ».
- les piqures de rappel, pas plus tard qu'avant hier, sur l’anomalie que constitue la situation du parti-milicien du Hezbollah au Liban.
Ce sont des facteurs connus, tout le monde en parle. Mais il y a des facteurs dont on ne parle pas ou peu, qui contribuent à détériorer la situation du dollar au Liban :
- Primo, les exceptions accordées par les banques libanaises aux « citoyens extraordinaires », aux hommes et femmes politiques, ainsi qu’aux hommes et femmes d’affaires, leur permettant en pleine crise de confiance de mettre leur pactole et fortune, bien à l’abri à l’étranger.
- Secundo, la spéculation des Libanais sans vergogne et sans scrupules, descendants des rapaces. Ils sont légion en ce moment. On achète au prix du marché à l’étranger et on revend au prix fort sur le marché noir libanais. C’est ce qui vaut au Libanais la réputation d’être 7arbou2. Je dirais plutôt khreiyenn.
- Tertio, la fuite des dollars américains vers la Syrie, pour renflouer les caisses du tyran de Damas et dynamiser l’économie agonisante du régime syrien. Eh oui, ça aussi !
Il est donc clair, que nous pouvons injecter tout le trésor américain dans l’économie libanaise, cela ne changera rien quant à la dégradation inéluctable de la situation au Liban. Il ne faut pas rêver, tout est basé sur la confiance, sur le plan personnel comme sur le plan national. Et tant que celle-ci fait défaut, difficile de croire au Père Noël. Pour y remédier, il nous faut un gouvernement compétent le plus rapidement possible. Personnellement, je n’ai aucun problème d’où viendront les futurs ministres, de Mars, de la Lune ou de la Terre, qu’importe. Je suis autant méfiant des « politiques » que des « technocrates », qui je le rappelle n’est absolument pas un compliment dans les démocraties occidentales. Mes vetos sont motivés par l’incompétence, l’imposture et la hezbollahi-compatibilité. Par exemple, Paula Yacoubian, elle peut affuter ses canines autant qu’elle veut, c’est niet. Et puis je ne fais aucune confiance à ceux qui crachent dans le puit duquel ils ont bu 😋
Mais il est tout aussi clair, qu’il faut s’attaquer aux paramètres invisibles. Les exceptions à disposer de son argent, accordées aux « citoyens extraordinaires » doivent cesser et les directeurs de banque qui les ont accordées sévèrement sanctionner, pour discrimination et avoir mis en danger l’économie libanaise. Les spéculateurs qui profitent de la situation doivent aussi être identifiés et sévèrement condamnés, pour les mêmes raisons. La fuite des dollars vers la Syrie, doit être sévèrement contrôlée également et pour les mêmes raisons.
NB : Il y a un post-scriptum destiné aux tartuffes de la révolution dans les commentaires. Indice : 💵
#ماما_وبابا_نحنى_مظبوط_رايحين_على_انهيار_والولاد_عم_بطقوا_حنك 🤔
Cela étant dit, mais au fait, si nous pouvons être un million de Libanais de la diaspora ou amis du Liban et des Libanais, ou Libanais ayant des comptes bien à l’abri aux quatre coins de la Terre, paradis fiscaux compris, à ramener et à injecter 6 000 dollars en billets sur le marché libanais, nous pouvons classer la crise actuelle dans les archives. Le problème c’est que rien n’indique que ça ne recommencera pas aussitôt. Plusieurs éléments contribuent à l’instabilité du taux de change actuellement :
- la léthargie d’un pouvoir moribond, avec un président de la République réfugié dans sa tour d’ivoire en serrant la clé de sortie de la crise bien entre ses mains;
- la panique d’une population désemparée ;
- l’impasse politique à cause de l’extrémisme de la majorité des protagonistes, hommes politiques, société civile et citoyens ;
- les restrictions bancaires auxquelles sont soumis les « citoyens ordinaires ».
- les piqures de rappel, pas plus tard qu'avant hier, sur l’anomalie que constitue la situation du parti-milicien du Hezbollah au Liban.
Ce sont des facteurs connus, tout le monde en parle. Mais il y a des facteurs dont on ne parle pas ou peu, qui contribuent à détériorer la situation du dollar au Liban :
- Primo, les exceptions accordées par les banques libanaises aux « citoyens extraordinaires », aux hommes et femmes politiques, ainsi qu’aux hommes et femmes d’affaires, leur permettant en pleine crise de confiance de mettre leur pactole et fortune, bien à l’abri à l’étranger.
- Secundo, la spéculation des Libanais sans vergogne et sans scrupules, descendants des rapaces. Ils sont légion en ce moment. On achète au prix du marché à l’étranger et on revend au prix fort sur le marché noir libanais. C’est ce qui vaut au Libanais la réputation d’être 7arbou2. Je dirais plutôt khreiyenn.
- Tertio, la fuite des dollars américains vers la Syrie, pour renflouer les caisses du tyran de Damas et dynamiser l’économie agonisante du régime syrien. Eh oui, ça aussi !
Il est donc clair, que nous pouvons injecter tout le trésor américain dans l’économie libanaise, cela ne changera rien quant à la dégradation inéluctable de la situation au Liban. Il ne faut pas rêver, tout est basé sur la confiance, sur le plan personnel comme sur le plan national. Et tant que celle-ci fait défaut, difficile de croire au Père Noël. Pour y remédier, il nous faut un gouvernement compétent le plus rapidement possible. Personnellement, je n’ai aucun problème d’où viendront les futurs ministres, de Mars, de la Lune ou de la Terre, qu’importe. Je suis autant méfiant des « politiques » que des « technocrates », qui je le rappelle n’est absolument pas un compliment dans les démocraties occidentales. Mes vetos sont motivés par l’incompétence, l’imposture et la hezbollahi-compatibilité. Par exemple, Paula Yacoubian, elle peut affuter ses canines autant qu’elle veut, c’est niet. Et puis je ne fais aucune confiance à ceux qui crachent dans le puit duquel ils ont bu 😋
Mais il est tout aussi clair, qu’il faut s’attaquer aux paramètres invisibles. Les exceptions à disposer de son argent, accordées aux « citoyens extraordinaires » doivent cesser et les directeurs de banque qui les ont accordées sévèrement sanctionner, pour discrimination et avoir mis en danger l’économie libanaise. Les spéculateurs qui profitent de la situation doivent aussi être identifiés et sévèrement condamnés, pour les mêmes raisons. La fuite des dollars vers la Syrie, doit être sévèrement contrôlée également et pour les mêmes raisons.
NB : Il y a un post-scriptum destiné aux tartuffes de la révolution dans les commentaires. Indice : 💵
#ماما_وبابا_نحنى_مظبوط_رايحين_على_انهيار_والولاد_عم_بطقوا_حنك 🤔