samedi 18 janvier 2020

Beyrouth transformée en champ de bataille : soutien aux institutions de l'État, aux forces de l'ordre et au peuple révolutionnaire pacifique (Art.713)


En transformant le centre-ville de #Beyrouth en un champ de bataille, le Hezbollah poursuit son coup de force pour contrôler les institutions libanaises, à travers l'élimination des obstacles qui l'en empêchent. En ligne de mire actuellement, la ministre de l'Intérieur Raya el-Hassan, le chef des Forces de sécurité intérieure, Imad Osman, le commandant de l'armée libanaise Joseph Aoun et le gouverneur de la Banque centrale, Riad Salamé. Deux personnalités sunnites et deux personnalités chrétiennes maronites qui n'arrangent pas les affaires du parti-milicien chiite, cela donne quatres institutions à conquérir.

Le Hezb profite du mécontentement général pour avancer ses pions et atteindre ses objectifs. Il le fait directement grâce à ses miliciens déguisés en révolutionnaires, mais aussi avec l'aide des hezbollahi-compatibles, politiciens et citoyens, ces grands imposteurs de la révolution du 17 octobre, et les idiots utiles, une coalition hétéroclite de bobos-cocos-zozos révolutionnaires perdus dans les couloirs du temps et se croyant au pied des murs de la Bastille en 1789.

Certains témoignages affirment que ceux qui ont transformé le centre-ville de Beyrouth en un champ de bataille, attaquant les biens, les institutions et les forces de l'ordre comme le confirment cette photo de l'AFP, ainsi que les photos et les vidéos qui circulent, ne sont pas liés au Hezbollah, ce sont des Libanais de toutes les régions et de toutes les confessions. Mais ce sont précisément les "idiots utiles" dont je parle dans ce post. Ils le sont parce qu'ils aident le Hezb, sans le vouloir sans doute (pour une partie au moins), à atteindre ses objectifs : saboter toutes les institutions souveraines de la République libanaise, de l'armée libanaise à la Banque centrale, afin de les substituer par des institutions hezbollahi-compatibles. Merci, c'est sans moi, sans vous, sans nous.

Dans cette bataille existentielle pour notre pays, hélas, il faut choisir son camp. Sans aucune hésitation, malgré l'impérative nécessité de se débarrasser d'une classe politique qui n'est "bonne à rien et mauvaise à tout", et les débordements regrettables dans de pareils circonstances, mon soutien est total aux institutions de l'État, aux forces de l'ordre et au peuple révolutionnaire pacifique, et à lui seul. Vive la République libanaise. Vive le #Liban 🇱🇧


© 2011-2020 Bakhos Baalbaki