Nous sommes quelques-uns à connaitre le lourd secret que porte Carlos #Ghosn. Le genre d’information qu’il a sans doute voulu effacer complètement de sa mémoire et des annales. Le genre d’héritage lourd qui l’a certainement poussé à bien réussir pour mieux laver l'honneur de la famille. L’Obs croit détenir le scoop, « Carlos Ghosn, son dernier secret », le magazine sort tout à l’heure dans les kiosques et compte bien sur ce numéro pour renflouer les caisses d’un média qui survit sous perfusion, avec de l'argent public svp. Du coup, tous les journalistes du monde s’engouffreront dans la brèche. Qu’importe si l’info n’a absolument rien à avoir avec l’affaire en cours. C’est sensationnel, ça fait vendre et ça fait de l’audience. Hélas, la France officielle et médiatique a été bien ingrate avec Carlos Ghosn eu égard à tout ce qu’il a fait pour l’industrie automobile de ce pays, bien avant que la marmite des ennuis judiciaires nippons ne soit sur le feu. Ce n’est donc pas maintenant qu’elle se montrera reconnaissante et renversera la vapeur. Ils sont allés fouiller dans les poubelles des oubliettes. Comme on dit au #Liban, بس توقع البقرة بيكتروا السلاخين.
J’ai abordé l’affaire Ghosn à plusieurs reprises. Je n’ai pas été tendre avec l’ex PDG de Renault-Nissan dans mon dernier article. Mais je n’ai jamais voulu parler de ce secret par décence et par révulsion pour l’espèce des charognards. Je préfère les félins. Maintenant qu’ils sont là, volant dans le ciel de Beyrouth, il vaudrait mieux que ça soit moi qui vous dévoile l'inavouable. D’autant plus que je connais toute l’histoire et depuis des lustres. Je suis encore plus motivé par le fait que L’Obs & Co ont des années de retard et qu'ils n’ont découvert qu’une partie de l’histoire.
*
Flash-back. On raconte qu’au début des années 1960 un trafic de diamants juteux était organisé entre un pays d’Afrique et la Suisse de l’Orient. Tout était bien huilé et pensé à la perfection. Et figurez-vous que la tête pensante ou la mule de cette pratique illégale, on n’a jamais bien su, était un prêtre originaire du village kesrouanais d’Achkout, un dénommé Boulos Massaad, dont l’homonyme fut un des grands patriarches maronites d’Antioche et de tout l’Orient, Boulos el-awal Boutros Massaad (1854-1890), le père de l’autonomie du Mont-Liban. Eh oui, l’habit ne fait pas le moine, c’était la brebis galeuse de la famille. Pour bien ficeler ses allées et venues et son passage furtif sous le nez des douaniers, notre père est allé jusqu’à simuler la fracture de jambe un jour. Hehehe, vous pensez bien, qui aurait osé fouiller il y a 60 ans au Moyen-Orient, un homme en soutane issu d'une grande famille libanaise et dans un plâtre de surcroit ? Sacrés Libanais ! L’argent du trafic était blanchi et investi dans l’immobilier à Achrafieh. On n’a jamais rien inventé. On pense que le curé avait des associés et des complices, mais on ne connait pas les détails. Allez savoir, peut-être que quelqu’un avait découvert le pot aux roses et avait voulu faire chanter l’homme de foi plus tard, on ne l’a jamais su non plus. Bref, on avait tout d'une histoire surréaliste.
Et ce n’est pas fini. Un beau matin du 18 avril de l’an de grâce 1960, l’abbé est retrouvé mort au bord d’une route sur les hauteurs de Saofar, non loin du mythique Grand Hôtel, une balle dans le dos et une dans la tête. Le Liban a retenu son souffle. Un chrétien assassiné dans une région druze, c'est plus qu'il n'en fallait pour ressusciter les vieux fantômes du passé. On s'est rendu compte rapidement qu'on était sur une fausse piste. L’enquête conduisit à l’arrestation de deux personnes. Les deux s’accusaient mutuellement d’avoir tué l’homme d’Église. Au bénéfice du doute et n’ayant aucun élément pour trancher, la justice libanaise les condamne tous les deux à mort. Aucun d'eux ne sera exécuté. Un des accusés est trahi par la voiture de sa femme, vue par un témoin clé de l’enquête. On pense qu’il est le commanditaire du meurtre, son complice serait celui qui aurait appuyé sur la détente. Ce dernier passera quelques années en prison avant de "se faire la malle". D'où l'expression, mise en œuvre par l'enfant prodige de la partie pour échapper à ses justiciers-ravisseurs. La peine de mort du premier sera commuée en 15 ans de travaux forcés. Il passera quelques années derrière les barreaux et retrouvera la liberté grâce à la guerre. Il était de la famille Ghosn. C’était le père de Carlos Ghosn. Au moment des faits, le petit n’avait que 6 ans, il venait de débarquer au Liban pour la première fois de sa vie en provenance du Brésil.
*
59 ans plus tard, les charognards lancent l'appât : « Mais saviez-vous que son père avait fait de la prison ? ». Mais qu'est-ce qu'on s'en fout ! Le genre de scoop qui fera pschitt parce qu’il est sans aucun intérêt dans l’affaire en cours. Le problème est ailleurs.
Un homme est jeté en pâture. Sa présomption d’innocence est foulée aux pieds. Son droit à l’oubli lui est retiré. Tout cela parce que certains journalistes de nos jours ne savent plus faire que du sensationnalisme et du buzz. On l’a vu entre autres dans l’affaire Benalla.
Je l’ai dit et je le redis, Carlos Ghosn n’a rien fait d’extraordinaire pour le Liban, à part quelques investissements bassement lucratifs dans les secteurs immobilier, bancaire et viticole, que n'importe quel homme d'affaires n'ayant qu'un pois chiche dans la tête aurait fait. C'est bien décevant pour un homme de management de son envergure et de son intelligence. L’extraordinaire, il l’a réservé pour le Japon et la France pendant plus d’une vingtaine d’années. Il a sauvé Nissan d’une faillite assurée et il a fait de Renault, dans le cadre de l’Alliance, le numéro un mondial de l’automobile un laps de temps, 2017. Depuis c’est la dégringolade pour les deux entreprises, l'ex-PDG a bien fait de le souligner hier. En à peine 14 mois, Renault et Nissan ont perdu un tiers de leur capitalisation respective, soit 19,3 milliards d'euros (6,4 et 12,9 milliards €), alors que l’indice boursier mondial de l’industrie automobile, l’index Nasdaq Qauto, avait augmenté sur cette même période. N'est pas Ghosn qui veut, mais qui peut.
Personne au Liban et dans le monde ne conteste que l’homme doit assumer ses responsabilités devant la justice et répondre aux accusations formulées à son encontre, quatre chefs d’inculpation graves pour des malversations financières et abus de confiance. C’est le scandale Ghosn, c’est l’affaire principale. En parallèle, nous sommes nombreux, à voir plusieurs affaires connexes : les pratiques archaïques de la justice japonaise qui sont en violation flagrante des droits de l’homme (enquête à charge, harcèlement psychologique, détention avec lumière nuit et jour, 30 min/j de promenade, interdiction de parler aux autres détenus, pas le droit de s’assoir sur son lit dans la journée, etc.) et la collusion public-privé infâme entre les magistrats du Japon et les dirigeants japonais de Nissan (l’orchestration de l’arrestation et la sévérité de la détention, utilisée dans le bras de fer avec Renault), ainsi que les règlements de compte et la rancune franco-japonaise, camouflés et non moins abjectes pour autant.
Aujourd’hui, on peut ouvrir un nouveau chapitre pour une nouvelle affaire Ghosn. Qui suit les événements depuis la chute de l’ex-PDG de Renault-Nissan-Mitsubishi le 19 novembre 2018, ne peut que constater une certaine détermination de la part d’une partie des politiciens et des médias de France et du Japon pour traiter Carlos Ghosn comme un pestiféré ! Le père qui surgit de nulle part n'est qu'une des innombrables preuves. C'est pour cette raison j'ai décidé de l'évoquer. De ce fait, on ne peut que s’étonner de cette ingratitude du pays du Soleil-Levant et de l’Hexagone à l’encontre d’un des plus brillants dirigeants d’entreprises de leurs histoires industrielles.
A propos du Japon, l’ex-PDG de Nissan a déclaré « j'étais l'otage d'un pays que j'avais servi pendant 17 années ». Tout est dit, c'est une trahison. Il a évité de trop critiquer la léthargie d'une France qui était aux abonnés absents depuis le début de l’affaire, alors qu'elle est en grande partie responsable de la dégradation des relations entre Nissan et Renault, depuis l'augmentation de la part de l'Etat français dans le capital de Renault en 2015 afin de doubler son droit de vote, alors que dans l'autre sens, Nissan n'avait pas du tout ce droit chez Renault. C'était sous la présidence de François Hollande avec un Emmanuel Macron comme ministre de l'Economie, qui a commis la bourde monumentale de conseiller au patron français de prendre carrément le contrôle de Nissan et de fusionner les deux entreprises. Les Japonais ont rapidement compris que les Français préparaient quelque chose. Ce jour-là, ils ont vu rouge et ont sans doute décidé de créer le dossier Ghosn, par intérêt et fierté nationale, dans le but de se débarrasser de ce "gaijin", l'étranger, devenu trop encombrant et dont on n'a plus besoin. De là à conclure que l'affaire est montée, il n'y a qu'un pas que je ne franchirai pas. Il n'empêche que dans toute cette histoire, une vérité s'impose : « aujourd'hui, je suis fier d'être libanais, le Liban est le seul pays qui a été à mes côtés ». Quoi qu’on dise, ce constat amer n’est absolument pas normal.
Oh j’entends déjà les protestations, ce n’est point pareil, on ne choisit pas sa famille, mais aujourd’hui, les démêlés de Cost Killer avec la justice sont entièrement de sa faute. Qu’en partie ! Le comportement des mondes politique, judiciaire et médiatique en France et au Japon dans les affaires Ghosn manque de professionnalisme. Pire encore, on fait preuve d’une partialité, d’un mépris et surtout, d’une ingratitude, qui nuisent forcément à la recherche de la vérité et qui sont indignes du Japon et de la France. Eh oui, l’histoire se répète en partie. Carlos Ghosn doit de nouveau laver son honneur. L’opération a commencé hier au cours de sa première conférence de presse post-évasion donnée à Beyrouth. Elle risque d'être fascinante. Elle se terminera certainement par un film. Affaire à suivre 😊
J’ai abordé l’affaire Ghosn à plusieurs reprises. Je n’ai pas été tendre avec l’ex PDG de Renault-Nissan dans mon dernier article. Mais je n’ai jamais voulu parler de ce secret par décence et par révulsion pour l’espèce des charognards. Je préfère les félins. Maintenant qu’ils sont là, volant dans le ciel de Beyrouth, il vaudrait mieux que ça soit moi qui vous dévoile l'inavouable. D’autant plus que je connais toute l’histoire et depuis des lustres. Je suis encore plus motivé par le fait que L’Obs & Co ont des années de retard et qu'ils n’ont découvert qu’une partie de l’histoire.
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Flash-back. On raconte qu’au début des années 1960 un trafic de diamants juteux était organisé entre un pays d’Afrique et la Suisse de l’Orient. Tout était bien huilé et pensé à la perfection. Et figurez-vous que la tête pensante ou la mule de cette pratique illégale, on n’a jamais bien su, était un prêtre originaire du village kesrouanais d’Achkout, un dénommé Boulos Massaad, dont l’homonyme fut un des grands patriarches maronites d’Antioche et de tout l’Orient, Boulos el-awal Boutros Massaad (1854-1890), le père de l’autonomie du Mont-Liban. Eh oui, l’habit ne fait pas le moine, c’était la brebis galeuse de la famille. Pour bien ficeler ses allées et venues et son passage furtif sous le nez des douaniers, notre père est allé jusqu’à simuler la fracture de jambe un jour. Hehehe, vous pensez bien, qui aurait osé fouiller il y a 60 ans au Moyen-Orient, un homme en soutane issu d'une grande famille libanaise et dans un plâtre de surcroit ? Sacrés Libanais ! L’argent du trafic était blanchi et investi dans l’immobilier à Achrafieh. On n’a jamais rien inventé. On pense que le curé avait des associés et des complices, mais on ne connait pas les détails. Allez savoir, peut-être que quelqu’un avait découvert le pot aux roses et avait voulu faire chanter l’homme de foi plus tard, on ne l’a jamais su non plus. Bref, on avait tout d'une histoire surréaliste.
Et ce n’est pas fini. Un beau matin du 18 avril de l’an de grâce 1960, l’abbé est retrouvé mort au bord d’une route sur les hauteurs de Saofar, non loin du mythique Grand Hôtel, une balle dans le dos et une dans la tête. Le Liban a retenu son souffle. Un chrétien assassiné dans une région druze, c'est plus qu'il n'en fallait pour ressusciter les vieux fantômes du passé. On s'est rendu compte rapidement qu'on était sur une fausse piste. L’enquête conduisit à l’arrestation de deux personnes. Les deux s’accusaient mutuellement d’avoir tué l’homme d’Église. Au bénéfice du doute et n’ayant aucun élément pour trancher, la justice libanaise les condamne tous les deux à mort. Aucun d'eux ne sera exécuté. Un des accusés est trahi par la voiture de sa femme, vue par un témoin clé de l’enquête. On pense qu’il est le commanditaire du meurtre, son complice serait celui qui aurait appuyé sur la détente. Ce dernier passera quelques années en prison avant de "se faire la malle". D'où l'expression, mise en œuvre par l'enfant prodige de la partie pour échapper à ses justiciers-ravisseurs. La peine de mort du premier sera commuée en 15 ans de travaux forcés. Il passera quelques années derrière les barreaux et retrouvera la liberté grâce à la guerre. Il était de la famille Ghosn. C’était le père de Carlos Ghosn. Au moment des faits, le petit n’avait que 6 ans, il venait de débarquer au Liban pour la première fois de sa vie en provenance du Brésil.
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59 ans plus tard, les charognards lancent l'appât : « Mais saviez-vous que son père avait fait de la prison ? ». Mais qu'est-ce qu'on s'en fout ! Le genre de scoop qui fera pschitt parce qu’il est sans aucun intérêt dans l’affaire en cours. Le problème est ailleurs.
Un homme est jeté en pâture. Sa présomption d’innocence est foulée aux pieds. Son droit à l’oubli lui est retiré. Tout cela parce que certains journalistes de nos jours ne savent plus faire que du sensationnalisme et du buzz. On l’a vu entre autres dans l’affaire Benalla.
Je l’ai dit et je le redis, Carlos Ghosn n’a rien fait d’extraordinaire pour le Liban, à part quelques investissements bassement lucratifs dans les secteurs immobilier, bancaire et viticole, que n'importe quel homme d'affaires n'ayant qu'un pois chiche dans la tête aurait fait. C'est bien décevant pour un homme de management de son envergure et de son intelligence. L’extraordinaire, il l’a réservé pour le Japon et la France pendant plus d’une vingtaine d’années. Il a sauvé Nissan d’une faillite assurée et il a fait de Renault, dans le cadre de l’Alliance, le numéro un mondial de l’automobile un laps de temps, 2017. Depuis c’est la dégringolade pour les deux entreprises, l'ex-PDG a bien fait de le souligner hier. En à peine 14 mois, Renault et Nissan ont perdu un tiers de leur capitalisation respective, soit 19,3 milliards d'euros (6,4 et 12,9 milliards €), alors que l’indice boursier mondial de l’industrie automobile, l’index Nasdaq Qauto, avait augmenté sur cette même période. N'est pas Ghosn qui veut, mais qui peut.
Personne au Liban et dans le monde ne conteste que l’homme doit assumer ses responsabilités devant la justice et répondre aux accusations formulées à son encontre, quatre chefs d’inculpation graves pour des malversations financières et abus de confiance. C’est le scandale Ghosn, c’est l’affaire principale. En parallèle, nous sommes nombreux, à voir plusieurs affaires connexes : les pratiques archaïques de la justice japonaise qui sont en violation flagrante des droits de l’homme (enquête à charge, harcèlement psychologique, détention avec lumière nuit et jour, 30 min/j de promenade, interdiction de parler aux autres détenus, pas le droit de s’assoir sur son lit dans la journée, etc.) et la collusion public-privé infâme entre les magistrats du Japon et les dirigeants japonais de Nissan (l’orchestration de l’arrestation et la sévérité de la détention, utilisée dans le bras de fer avec Renault), ainsi que les règlements de compte et la rancune franco-japonaise, camouflés et non moins abjectes pour autant.
Aujourd’hui, on peut ouvrir un nouveau chapitre pour une nouvelle affaire Ghosn. Qui suit les événements depuis la chute de l’ex-PDG de Renault-Nissan-Mitsubishi le 19 novembre 2018, ne peut que constater une certaine détermination de la part d’une partie des politiciens et des médias de France et du Japon pour traiter Carlos Ghosn comme un pestiféré ! Le père qui surgit de nulle part n'est qu'une des innombrables preuves. C'est pour cette raison j'ai décidé de l'évoquer. De ce fait, on ne peut que s’étonner de cette ingratitude du pays du Soleil-Levant et de l’Hexagone à l’encontre d’un des plus brillants dirigeants d’entreprises de leurs histoires industrielles.
A propos du Japon, l’ex-PDG de Nissan a déclaré « j'étais l'otage d'un pays que j'avais servi pendant 17 années ». Tout est dit, c'est une trahison. Il a évité de trop critiquer la léthargie d'une France qui était aux abonnés absents depuis le début de l’affaire, alors qu'elle est en grande partie responsable de la dégradation des relations entre Nissan et Renault, depuis l'augmentation de la part de l'Etat français dans le capital de Renault en 2015 afin de doubler son droit de vote, alors que dans l'autre sens, Nissan n'avait pas du tout ce droit chez Renault. C'était sous la présidence de François Hollande avec un Emmanuel Macron comme ministre de l'Economie, qui a commis la bourde monumentale de conseiller au patron français de prendre carrément le contrôle de Nissan et de fusionner les deux entreprises. Les Japonais ont rapidement compris que les Français préparaient quelque chose. Ce jour-là, ils ont vu rouge et ont sans doute décidé de créer le dossier Ghosn, par intérêt et fierté nationale, dans le but de se débarrasser de ce "gaijin", l'étranger, devenu trop encombrant et dont on n'a plus besoin. De là à conclure que l'affaire est montée, il n'y a qu'un pas que je ne franchirai pas. Il n'empêche que dans toute cette histoire, une vérité s'impose : « aujourd'hui, je suis fier d'être libanais, le Liban est le seul pays qui a été à mes côtés ». Quoi qu’on dise, ce constat amer n’est absolument pas normal.
Oh j’entends déjà les protestations, ce n’est point pareil, on ne choisit pas sa famille, mais aujourd’hui, les démêlés de Cost Killer avec la justice sont entièrement de sa faute. Qu’en partie ! Le comportement des mondes politique, judiciaire et médiatique en France et au Japon dans les affaires Ghosn manque de professionnalisme. Pire encore, on fait preuve d’une partialité, d’un mépris et surtout, d’une ingratitude, qui nuisent forcément à la recherche de la vérité et qui sont indignes du Japon et de la France. Eh oui, l’histoire se répète en partie. Carlos Ghosn doit de nouveau laver son honneur. L’opération a commencé hier au cours de sa première conférence de presse post-évasion donnée à Beyrouth. Elle risque d'être fascinante. Elle se terminera certainement par un film. Affaire à suivre 😊