Les auteurs de l'affiche numérique ci-dessous, qui circule depuis hier, et non signée svp, décrètent que "la révolution a retiré la légitimité à l'Assemblée nationale". Et de ce fait, ils réclament "la tenue d'élections législatives anticipées".
Neemat Frem, chef d'entreprise et député de la nation à ses heures perdues, élu grâce au soutien du CPL, affirme que "la démission de 51% des députés impose la tenue d'élections législatives anticipées", à l'échelle nationale.
Pendant longtemps, des révolutionnaires, dont beaucoup sont issus de ladite société civile, exigeaient "la dissolution de l'Assemblée nationale et la tenue d'élections législatives anticipées".
Soyons clairs, nous sommes face à des foutaises sur toute la ligne ! Hélas, cela montre l'amateurisme de beaucoup de révolutionnaires de la dernière pluie, qui sont sur la ligne de front. Halte à la désinformation. On ne peut obtenir des élections législatives anticipées au Liban qu'à travers trois processus constitutionnels.
1. La dissolution du Parlement. Néanmoins, depuis l'abus commis par Michel Aoun en 1989, PM à l'époque, celle-ci est extrêmement encadrée. Les conditions ne sont absolument pas réunies aujourd'hui et ne peuvent pas l'être à priori. De toute façon, celle-ci passe par le président de la République, Michel Aoun, et le Premier ministre, Hassann Diab, qui n'y sont pas favorables.
2. Une loi qui abroge le mandat de l'actuel Parlement. C'est le contraire des trois autoprorogations votées entre 2013 et 2018. Pour ce faire, celle-ci dépend du bon vouloir de la majorité parlementaire actuelle, càd des pôles du 8-Mars, le Hezbollah, Amal, Marada, Tashnag et CPL, qui sont bien entendu farouchement opposés.
3. La démission collective des députés. Celle-ci entraîne des élections législatives partielles sous deux mois. Ainsi, plus il y a des députés qui démissionnent, plus le renouvellement de l'Assemblée nationale sera important. C'est la seule et unique voie pour y parvenir, celle que j'ai prônée dans un article il y a quelques semaines et à travers une pétition toujours en ligne.
Tout ce qui est en dehors de ça, n'est que قرط حكي, qui induisent les Libanais en erreur. Avis aux amateurs ! A bon entendeur, salut.
Neemat Frem, chef d'entreprise et député de la nation à ses heures perdues, élu grâce au soutien du CPL, affirme que "la démission de 51% des députés impose la tenue d'élections législatives anticipées", à l'échelle nationale.
Pendant longtemps, des révolutionnaires, dont beaucoup sont issus de ladite société civile, exigeaient "la dissolution de l'Assemblée nationale et la tenue d'élections législatives anticipées".
Soyons clairs, nous sommes face à des foutaises sur toute la ligne ! Hélas, cela montre l'amateurisme de beaucoup de révolutionnaires de la dernière pluie, qui sont sur la ligne de front. Halte à la désinformation. On ne peut obtenir des élections législatives anticipées au Liban qu'à travers trois processus constitutionnels.
1. La dissolution du Parlement. Néanmoins, depuis l'abus commis par Michel Aoun en 1989, PM à l'époque, celle-ci est extrêmement encadrée. Les conditions ne sont absolument pas réunies aujourd'hui et ne peuvent pas l'être à priori. De toute façon, celle-ci passe par le président de la République, Michel Aoun, et le Premier ministre, Hassann Diab, qui n'y sont pas favorables.
2. Une loi qui abroge le mandat de l'actuel Parlement. C'est le contraire des trois autoprorogations votées entre 2013 et 2018. Pour ce faire, celle-ci dépend du bon vouloir de la majorité parlementaire actuelle, càd des pôles du 8-Mars, le Hezbollah, Amal, Marada, Tashnag et CPL, qui sont bien entendu farouchement opposés.
3. La démission collective des députés. Celle-ci entraîne des élections législatives partielles sous deux mois. Ainsi, plus il y a des députés qui démissionnent, plus le renouvellement de l'Assemblée nationale sera important. C'est la seule et unique voie pour y parvenir, celle que j'ai prônée dans un article il y a quelques semaines et à travers une pétition toujours en ligne.
Tout ce qui est en dehors de ça, n'est que قرط حكي, qui induisent les Libanais en erreur. Avis aux amateurs ! A bon entendeur, salut.