vendredi 10 janvier 2020

Eclairage public allumé en toutes saisons et aux quatre coins du Liban (Art.708)


Notre dette publique avoisine les 90 milliards de dollars.
Le dollar dépasse de nos jours les 2 500 livres.
La livre a un pouvoir d’achat déprécié à cause de l’inflation.
Une inflation qui paupérise et appauvrit les Libanais de toutes confessions.
Des Libanais de toutes confessions se retrouvent pris en otage par la classe politique.
Une classe politique qui semble descendre des crocodiles.
Des crocodiles impassibles alors que le coordinateur des Nations unies au Liban les a traités avant-hier d’irresponsables.
« Irresponsable de garder le Liban sans un gouvernement crédible et effectif ».
Irresponsables de laisser le Liban avec un gouvernement démissionnaire incapable d'expédier les affaires courantes.
Irresponsables de doter le Liban d'un tocard de Premier ministre qui ne finira pas sa course et d'un narcissique chef de gouvernement qui finira dans l'eau.
Irresponsables de garder le Liban sans un gouvernement crédible et effectif pour retrouver la confiance de la communauté internationale et du peuple libanais.
Un peuple libanais dépossédé par les banques de tout ce qu’il a gagné à la sueur de son front.
A la sueur de son front et au rythme de coupures électriques de 9 à 20 heures par jour.
Des coupures électriques de 9 à 20 heures par jour parce que nos dirigeants ont pris l'Etat en entier et le ministère de l’Energie en particulier pour une vache à lait.
Une vache à lait pour les pro-Hezb/pro-Assad depuis 1990 et une chasse gardée du CPL depuis 2008.
Comme chasse gardée, il y a aussi la Défense, l'Intérieur, la Justice et les Finances, celle étant partagés entre le Futur et Amal.
Un Amal dont le chef est président du Parlement depuis 1992,
Un Futur dont le dirigeant et Premier ministre démissionnaire est aux abonnés absents.
Un CPL dont le dirigeant est le gendre du président et le ministre des Affaires étrangères.
Un Amal, un Futur et un CPL qui font perdre au Liban le droit de vote à l'ONU pour cotisations impayées sur deux ans.
Cotisations impayées alors que le Liban est membre fondateur de l'ONU et droit de vote perdu parce que l'excité de la gâchette n'a pas payé et Don Quichotte de la République libanaise n'a pas contrôlé.
Un Don Quichotte qui ose encore réclamer les Affaires étrangères pour se l'offrir, et l'Energie et l'Eau pour l’offrir à son agent immobilier.
Un agent immobilier olé olé à la place de la belle au ministère dormant.
Une belle au ministère dormant qui croit qu’un prince charmant nous ramènera le courant électrique.
Un courant électrique jusqu’alors produit par des centrales flottantes turques approuvées par toute la classe politique sans exception et qui creusent dramatiquement notre déficit budgétaire.
Un déficit budgétaire gaspillé stupidement pour éclairer les rues jour et nuit.
Oui dans la journée aussi et n'allez pas croire que c’est un accident.
Un accident qui se répète souvent, de jour en jour, de tous temps, en toutes saisons et aux quatre coins du pays, n’en est pas un.
C’est d’une bêtise inqualifiable et sans nom.

En conséquence, faute de ramener le courant électrique 24h/24, que la Belle au ministère de l'Energie dormant se réveille de sa torpeur et se rende à l'évidence, le prince charmant ne viendra pas. Qu'elle envoie le responsable de cette anomalie sur le champ se geler les c**illes à Ouyoune el-Simane et qu'elle fasse en sorte illico presto que le p*tain d'éclairage public reste toujours éteint dans la journée. Nous sommes nombreux à être fous de rage et de colère de le voir allumer le jour, alors que nous n'avons pas de courant dans nos habitations et nos nuits sont sombres. En finir avec la gestion calamiteuse du secteur électrique, c'est résoudre la moitié des problèmes du Liban. Assez, trop c'est trop, ça suffit. Enough is enough. Basta cosi. طفح الكيل


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